Sur sa chaîne Dailymotion, le ministère de l'Éducation nationale a mis en ligne quatre vidéos pour valoriser mais surtout expliquer au grand public la réforme des rythmes scolaires.
Le sujet des rythmes scolaires était fort attendu au 96e congrès des maires réuni à Paris la semaine dernière. Vincent Peillon s’y est rendu à l’occasion d’une table ronde pour s’expliquer et donner des perspectives : pari réussi !
La satisfaction l'emporte chez quatre maires sur cinq parmi ceux qui ont appliqué les nouveaux rythmes scolaires dès la rentrée 2013, mais la majorité se plaint de "la grande complexité de mise en œuvre de la réforme" et de son coût pour les finances locales, selon une enquête de l'Association des Maires de France (AMF).
Dans un communiqué, la FCPE Paris exprime son désaccord avec l'emploi répété du terme générique "les parents d'élèves" par de nombreux médias, tout au long de la journée du 12 novembre, et encore aujourd’hui, pour désigner des parents qui se rallieraient au mouvement enseignant contre la réforme des rythmes scolaires.
Après Vincent Peillon et la Fédération des villes moyennes, c’est au tour de l’Association des départements de France de livrer ses premiers éléments de bilan sur la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires. Elle s’est confiée à l’AEF.
Suite aux premières remontées très négatives sur la mise en place des nouveaux rythmes à l’école maternelle, la Dgesco a engagé un travail avec l’Association Générale des Enseignants des Écoles et classes Maternelles publiques (AGEEM) pour mettre à disposition du terrain un outil pour mieux aménager le temps du jeune enfant.
Une majorité de Français (54 %) estime que le gouvernement devrait abandonner la réforme des rythmes scolaires, proportion qui monte à 65 % chez les parents d'enfants scolarisés en primaire, selon un sondage CSA pour BFMTV, rendu public jeudi.
La Fédération des villes moyennes (FVM) livre les résultats d’une enquête réalisée auprès de ses adhérents entre le 15 septembre et le 15 octobre 2013.
Cinquante-cinq maires, essentiellement de droite ou sans étiquette, regroupés en un collectif, n'appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires "en l'état" à la rentrée 2014, a indiqué mardi 12 novembre 2013 le maire d'Élancourt, Jean-Michel Fourgous.
La ville de Marseille n'aura "pas la possibilité d'appliquer" la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014, a estimé mardi l'adjointe à l'Éducation, Danièle Casanova.
Le ministère de l’Éducation nationale a mis en ligne sur son site les premiers éléments concernant la mise en place des PEDT.
Le ministère de l'Éducation nationale présentera mercredi des recommandations sur les rythmes en maternelle, là où l'application de la réforme génère les plus fortes critiques, selon un document communiqué à l'AFP lundi.
La Ville de Paris, qui applique depuis septembre la réforme des rythmes scolaires, s'efforce de désamorcer la contestation qui se poursuit dans les écoles et se traduira par des grèves la semaine prochaine, d'instituteurs, mais aussi de personnels municipaux chargés du périscolaire.
La réforme des rythmes scolaires, appliquée depuis septembre dans 4 000 communes, se déroule "sans difficulté" dans 93,5 % des 3 223 communes pour lesquelles le ministère a des remontées, selon un premier bilan communiqué vendredi 8 novembre à l'AFP.
Vincent Peillon a déclaré jeudi qu'il fallait que toutes les écoles soient à la semaine de 4,5 jours à la rentrée 2014, estimant qu'accorder encore un délai à certaines communes serait "un an de plus de perdu pour les enfants".
C’est le sens d’une proposition de loi déposée par plus de 90 députés de l'opposition, dont Xavier Bertrand, et enregistrée à la présidence de l'Assemblée nationale le 23 octobre 2013.
Boves, une commune de la Somme, est repassée lundi à la semaine de quatre jours après la suspension "provisoire" de l'application de la réforme des rythmes scolaires à la suite de problèmes d'organisation, a-t-on appris de sources concordantes.
À l’occasion de son audition sur le projet de loi de finances 2014, le 23 octobre à l'Assemblée nationale, Vincent Peillon s’est adressé directement aux élus sur le dossier des rythmes scolaires.
Jeudi dernier, 419 directeurs d’écoles à Paris sur 662 ont co-signé une lettre empreinte de leur vive inquiétude quant à la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, sous le feu des critiques de son opposition à propos de la réforme des rythmes scolaires, s'est engagé lundi à en améliorer l'application dans la capitale, n'excluant pas des assouplissements pour les élèves de maternelle.