Les communes qui ont décidé d'appliquer la semaine de 4,5 jours dans les écoles dès la rentrée 2013 ont jusqu'à fin juin pour confirmer leur souhait de bénéficier du fonds d'amorçage, dont le premier versement aura lieu en octobre, selon un communiqué du ministère de l'Éducation publié jeudi.
Un calendrier « prévisionnel » de mise en œuvre du fonds d'amorçage « pour la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré » a été établi par le ministère et transmis aux recteurs, secrétaires généraux et Dasen. Il a également été présenté aux associations de représentants d'élus le 13 juin 2013.
Vincent Peillon a annoncé mardi à l'Assemblée nationale que la baisse des taux d'encadrement des activités périscolaires, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, serait maintenue, malgré un rejet du projet de décret par le Conseil d'État.
Dans le cadre de l’accompagnement de la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013 dans le primaire, le groupe Total affectera quatre millions d'euros au finacement d’activités péri-scolaires.
Un collectif composé d'organisations syndicales et d'acteurs de l'animation proteste contre le projet de réforme de l'encadrement des activités périscolaires, dans la suite de la nouvelle semaine scolaire à l'école primaire.
Selon l’estimation du rapporteur de la commission des Finances du Sénat, Claude Haut, dans un avis sur le projet de loi d'orientation et de programmation sur l'école, la réforme des rythmes scolaires représenterait 167,1 millions d'euros.
Le ministère de l'Éducation nationale a mis en place mardi pour deux ans un comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire, afin d'étudier sa mise en place y compris "dans ses aspects qualitatifs", indique la rue de Grenelle mardi dans un communiqué.
Le ministère de l’Éducation nationale doit le reconnaître : à peine 25 % des écoliers passeront à la semaine de 4 jours et demi à la rentrée 2013. Un chiffre bien en dessous des espérances de Vincent Peillon.
Entre 20 % et 25 % des élèves des écoles primaires publiques renoueront à la rentrée 2013 avec la semaine de 4,5 jours, abandonnée en 2008, selon une estimation du ministère de l'Éducation nationale relevée sur 80 % des communes, publiée vendredi.
Le Conseil de Paris a adopté sans surprise lundi 25 mars le vœu de la majorité municipale prévoyant l'entrée en application dès la rentrée 2013 de la réforme des rythmes scolaires, avec le retour de la semaine de quatre jours et demi.
Dans le cadre de la nouvelle semaine scolaire dans le 1er degré, à la rentrée 2013, le ministère de l'Éducation nationale a commis une circulaire, parue au BO du 21 mars 2013, pour préciser les objectifs et les modalités d'élaboration d'un projet éducatif territorial (PEDT) mais aussi pour faciliter la coopération entre les collectivités territoriales et les services de l'État.
Les groupes UMP et PCF-PG au Conseil de Paris se sont inquiétés jeudi du financement de la réforme des rythmes scolaires, dont l'application à la rentrée 2013 dans la capitale doit être approuvée lundi par les élus parisiens.
Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, a annoncé mercredi qu'il installerait "après le 31 mars" un comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires.
Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, a souligné mardi que la réforme des rythmes scolaires, dont il propose l'application dans sa ville dès 2013, se ferait sans augmentation d'impôt.
Le conseil municipal de Dunkerque (Nord), ville dirigée par le socialiste Michel Delebarre, a voté lundi le report à la rentrée 2014 de l'application de la réforme des rythmes scolaires, dans la foulée des décisions de Lille, Lyon et Amiens.
Le maire socialiste d'Amiens Gilles Demailly a annoncé lundi à son tour son intention d'attendre 2014 pour mettre en application la réforme des rythmes scolaires.
Anne Hidalgo (PS), première adjointe au maire de Paris, a indiqué lundi que la capitale appliquerait la réforme gouvernementale des rythmes scolaires "dès 2013", "si on a une majorité" au Conseil de Paris le 25 mars.
La municipalité de Nice, à l'instar de plusieurs autres grandes villes, a décidé vendredi, lors du conseil municipal, de reporter à 2014 l'application de la réforme prévoyant le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, a-t-on appris auprès de ses services.
Jean-Louis Deroussen, président des Caf, a annoncé sur Radio-Classique le 14 mars 2013, que la réforme des rythmes scolaires pourrait coûter « plusieurs centaines de millions d'euros » aux Caisses d'allocations familiales, via le financement d’une partie des activités extra-scolaires des élèves.
Le maire de Mulhouse, Jean Rottner (UMP), a décidé de reporter à 2014 l'instauration de la semaine de quatre jours et demi dans les écoles de sa ville, a-t-il annoncé lundi.