La réforme des rythmes scolaires à l'école primaire devrait coûter de 30 à 40 millions d'euros par an à Paris, a estimé dimanche Anne Hidalgo (PS), première adjointe du maire de Paris Bertrand Delanoë.
Le maire (PS) de Strasbourg Roland Ries a publiquement laissé entendre qu'il allait repousser à la rentrée 2014 l'instauration de la semaine de quatre jours et demi dans les écoles de sa ville, selon des propos rapportés dimanche par les Dernières Nouvelles d'Alsace.
Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, a déclaré lundi qu'il souhaitait appliquer la très discutée réforme des rythmes scolaires du gouvernement "dès que ça peut être une réussite".
C’est à l’occasion d’un communiqué de presse daté du 5 mars 2013 que l'Académie de médecine a tenu à faire entendre sa voix au sujet de la réforme des rythmes scolaires dans le 1er degré.
Dans le cadre de la nouvelle semaine scolaire à la rentrée, au primaire, un projet de circulaire autour de l’élaboration du projet éducatif territorial (PEDT) détaille le cahier des charges que ce dernier devra respecter.
C’est ce que dénonce le Comité national d’action laïque qui prétend que le fonds d’amorçage constitue un financement déguisé des écoles privées.
Un projet de circulaire, daté du 15 février 2013 mais non encore publié, précise le nouveau régime de décharges des directeurs d'école suite à la mise en œuvre de la semaine de 4 jours et demi à la rentrée 2013.
C’est ce que réclament, dans un communiqué commun daté du 13 février 2013, la FCPE et l'UNL.
À la veille d’une journée de mobilisation dans le 1er degré, les textes de mise en œuvre de l’organisation du temps scolaire et des activités pédagogiques complémentaires sont parus au BO du 7 février 2013. (1/2)
Que disent les textes de mise en œuvre de l’organisation du temps scolaire et des activités pédagogiques complémentaires parus au BO du 7 février 2013 ? (2/2)
Le ministère de l'Éducation a publié mardi 5 février 2013 un guide pour aider les élus locaux à mettre en place la réforme des rythmes scolaires, prévue pour la rentrée de septembre 2013, ou 2014 sur dérogation.
Dans le cadre de la nouvelle semaine scolaire à mettre en œuvre à la rentrée 2013, les maires soulignent les difficultés à recruter des personnels éducatifs en nombre suffisant pour encadrer les activités périscolaires. Vincent Peillon donne une première réponse.
Vincent Peillon souhaite que la réforme des rythmes scolaires initiée à l’école primaire pour la rentrée prochaine concerne aussi à terme les établissements scolaires du 2nd degré. Il vient de l’annoncer lors du congrès de l’UNL.
Les communes auront "des semaines, voire des mois, pour organiser un projet éducatif de qualité", après avoir décidé à la fin mars si elles adoptent la réforme des rythmes à la rentrée 2013 ou 2014, annonce vendredi Vincent Peillon dans un entretien sur le site de La Gazette des Communes.
Plusieurs associations d'élus ont réclamé jeudi le maintien, au-delà de la rentrée 2013, de l'aide de l'État prévue pour compenser partiellement le surcoût pour les collectivités du retour à la semaine de 4,5 jours en primaire, une réforme qu'elles soutiennent par ailleurs.
À l'occasion de ses vœux à la presse le 28 janvier 2013, Vincent Peillon n’a pu esquiver la question de la gratuité des activités extra-scolaires que les maires sont invités à proposer aux élèves dans les écoles à la rentrée 2013, afin de ne pas quitter l’école avant 16h30.
Le caractère gratuit ou payant des activités périscolaires issues de la réforme des rythmes "dépendra des collectivités locales" et elles ne seront pas obligatoires, a annoncé vendredi 25 janvier 2013 à l'AFP André Laignel, premier vice-président délégué de l'Association des Maires de France (AMF).
C’est notamment le cas de la Peep (2e fédération des parents d’élèves) qui lance un manifeste dans le but de freiner la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, dans le primaire, à la rentrée 2013.
La Commission consultative d'évaluation des normes (CCEN), qui avait refusé le 11 janvier 2013 de se prononcer sur la réforme des rythmes scolaires, a finalement rendu mercredi un avis favorable au projet, ouvrant la voie à l'application du nouveau dispositif, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
Le groupe PCF-PG au Conseil de Paris et le syndicat SNUipp-FSU, majoritaire dans le premier degré à Paris, ont appelé vendredi la mairie de Paris à "choisir la voie de l'apaisement" en renonçant à appliquer la réforme des rythmes scolaires en 2013 dans la capitale.