Les sénateurs ont revu mercredi 3 décembre 2025 la copie budgétaire du gouvernement en réduisant l'effort demandé aux collectivités locales en 2026, espérant le ramener à "deux milliards d'euros" contre 4,6 milliards dans le projet initial.
La CGT, la FSU et Solidaires manifestent et appellent à la grève mardi 2 décembre 2025 contre le projet de budget du gouvernement, mais l'impact du mouvement devrait être limité, notamment sur les transports et l'éducation.
Depuis 2024, les collectivités de plus de 3 500 habitants doivent joindre à leurs comptes une annexe évaluant l'impact écologique des dépenses, inspirée de la budgétisation verte de l'État. Basé sur la taxonomie européenne et déployé jusqu'en 2027, ce « droit vert » laisse la méthode de calcul aux collectivités. Reste à savoir s'il deviendra un outil partagé de pilotage et de comparaison, ou une contrainte supplémentaire ?
Au terme d'un contrôle budgétaire « flash », deux sénateurs formulent plusieurs recommandations visant à améliorer la collecte de la taxe d'aménagement.
L'Assemblée nationale a approuvé vendredi 21 novembre 2025 le doublement du fonds de sauvegarde des départements, une promesse de Sébastien Lecornu envers ces collectivités en grande difficulté financière, le gouvernement annonçant aussi un "accord" avec Régions de France sur certains financements.
Comme chaque année, l'Association des Maires de France a présenté lors de son congrès l'analyse financière du bloc communal. Alors que les maires refusent les ponctions de 7,6 milliards d'euros prévues par le projet de loi de finances pour 2026, le Sénat devrait les réduire à un total de 2 milliards.
L'autonomie financière actuelle des collectivités territoriales demeure largement illusoire : mesurer la liberté locale à l'aune de la nature des ressources plutôt qu'à celle de la maîtrise des dépenses revient à confondre capacité d'agir et liberté d'agir. Il convient de repenser la protection financière de la libre administration locale. Le point avec Matthieu Rouveyre, Avocat en droit public, docteur en droit, enseignant à l’Université de Bordeaux Auteur de la thèse : « Contribution à une redéfinition de l’autonomie financière des collectivités territoriales ».
La dégradation récente de la note de la France a bien un impact sur les collectivités locales qui empruntent désormais plus cher. C'est ensemble qu'il faudra s'en sortir, mais avec quel niveau d'effort ?
Subventions au Planning familial et aides à la culture amputées, départs non remplacés, collèges regroupés sur fond de baisse démographique : dans le rouge, les départements restreignent massivement leurs dépenses, allant parfois jusqu'à réduire l'offre de service public, au risque d'un retour de bâton politique.
Partir de 0 pour établir son budget de l'année n est encore peu courant pour les collectivités locales. Le contexte budgétaire contraint et les prochaines élections municipales et leurs lots de changement pourraient pourtant les y inciter avantageusement, avec certaines économies à la clé.
Entretien avec Yvan Bregeon, DGS de Pessac et vice-président du SNDGCT, réalisé lors de Territorialis, Le rendez-vous annuel de tous les cadres territoriaux, à Angers les 25 et 26 septembre dernier.
Si Johan Theuret ne nie pas que les collectivités locales doivent participer à l'effort de redressement des finances publiques, il estime en revanche que cet effort demandé par le PLF 2026 est disproportionné et non soutenable. Il demande à l'État d'offrir enfin une vision pluriannuelle aux collectivités. Entretien avec Johan Theuret, Cofondateur du Sens du service public et DGA Pôle Ressources Ville de Rennes et Rennes Métropole suite à la publication de son article "Budget 2026 : un tour de vis budgétaire sévère pour les collectivités locales".
Alors que les finances des départements sont sous pression, un groupe de travail de l'Assemblé des départements de France (ADF) relève méthodiquement les leviers d'action possibles sur les dépenses sociales.
Chaque année, l'Observatoire des finances et de la gestion publique locale (OFGL) passe au crible les budgets consacrés par les communes aux polices municipales. 2,3 Md€ ont été consacrés en 2024 en dépenses de fonctionnement des polices municipales, en légère hausse par rapport à 2023. L'étude confirme en tout cas que les communes sont de plus en plus nombreuses à investir dans leur police municipale, pour répondre aux attentes des habitants.
La taxe foncière n'a augmenté en 2025 que de 1,7 % en moyenne dans les 200 plus grandes villes françaises, selon un rapport publié mercredi 15 octobre 2025 par l'Observatoire national des taxes foncières, qui voit un lien avec les élections municipales de 2026.
Alors que le Gouvernement annonce 4,6 milliards d'euros, la facture du projet de loi de finances pour 2026 s'élèverait à plus de 8 milliards d'euros pour les collectivités, selon le président du Comité des finances locales (CFL).
Alors que la réforme des retraites serait abandonnée, ce n'est pas le moment de baisser la pression sur les collectivités locales. Sébastien Lecornu leur demande donc peu ou prou le même effort que François Bayrou avant lui dans le PLF pour 2026.
Élaboré avec l'aide d'une soixantaine d'agents de la DGCL et de la DGFIP, le "Guide des imputations budgétaires et comptables en nomenclature M57" permet de déterminer à quel compte se référer. Diverses fonctions et des "arbres de décision" facilitent son utilisation par les petites communes. Un exemple : les contrats informatiques "cloud".
La Cour des comptes vient de rendre public le second fascicule de son rapport sur la situation des finances locales en 2025.
Quand la France aura-t-elle un budget pour 2026 ? La démission lundi 6 octobre de Sébastien Lecornu compromet l'adoption d'un budget dans les temps, rendant plus probable le vote d'une loi spéciale pour permettre à l'État de fonctionner a minima, un moindre mal pour les finances publiques selon certains économistes.