Selon la Cour des comptes, seules un peu plus de la moitié des communes tenues d'élaborer un plan communal de sauvegarde (PCS) » l'avaient fait fin 2024.
Pour les élections municipales, la constitution des listes de candidature se heurte parfois à la difficulté de trouver des candidats habitant réellement dans la commune. Une fois élus, les conseillers municipaux doivent-ils impérativement habiter dans la commune ?
L'ANVITA vient de publier un Manuel pour un mandat accueillant destiné aux futurs élus municipaux.
Participation en baisse, professionnalisation et épuisement des maires, démissions croissantes... Pour Martial Foucault, politologue, professeur des universités à Sciences Po Paris et fondateur de l'Observatoire de la démocratie de proximité, la démocratie locale s'érode. Néanmoins, la confiance envers le maire reste élevée mais dépend surtout de l'exemplarité et de la transparence. À l'issue des municipales, le politologue prédit plus de maires âgés, retraités et avec un CSP+, tout en pointant une sous-représentation des femmes et des jeunes. En outre, il appelle à renforcer la participation citoyenne sans affaiblir la légitimité électorale.
En partenariat avec l'AMF, le Cevipof/Sciences Po a enquêté sur l'état d'esprit des maires, quatre mois avant les prochaines élections municipales 2026. Bilan : 58 % pensent se représenter, notamment les plus jeunes et ceux qui sont satisfaits de leur vie actuelle.
Directeur de recherche au CNRS et titulaire de la Chaire TMAP (Territoires et mutation de l'action publique) à Sciences-Po Rennes, Romain Pasquier insiste sur la nouveauté du scrutin de liste paritaire pour toutes les communes qui pourrait changer l'issue des municipales de mars 2026. Se tenant un an avant la présidentielle, ce scrutin pourrait aussi être davantage nationalisé et politisé.
Entretien avec Lionel Pérès, DGS de Vaison-la-Romaine et conseiller technique national cybersécurité du SNDGCT, réalisé lors de Territorialis, Le rendez-vous annuel de tous les cadres territoriaux, à Angers les 25 et 26 septembre dernier.
L'article L. 11 du Code électoral fixe les conditions d'inscription, exigeant de justifier d'une attache suffisante avec la commune. Cette attache est traditionnellement appréciée au regard du domicile réel, de la résidence effective depuis au moins six mois, ou de la qualité de contribuable communal depuis au moins cinq ans. Si le domicile et la résidence se confondent dans la majorité des cas, leur distinction est parfois nécessaire, notamment dans le cadre du contentieux électoral.
Le texte adopté le 10 juillet 2025 par l'Assemblée nationale1 et le texte de la Commission des lois du Sénat déposé le 22 octobre 20252 de la proposition de loi visant à encourager, à faciliter et à sécuriser l'exercice du mandat d'élu local, présentent des convergences substantielles, particulièrement en matière de régime indemnitaire et de sécurisation du mandat.
Un projet de loi, présenté fin octobre en Conseil des ministres renforce la place des policiers municipaux et des gardes champêtres dans le dispositif de sécurité globale. Le texte modernise et adapte leurs prérogatives aux évolutions récentes.
À cinq mois des municipales, le Sénat s'est penché mardi 21 octobre 2025 sur une loi soutenue par le Premier ministre Sébastien Lecornu pour encourager l'engagement des élus locaux avec, entre autres mesures, une revalorisation de leurs indemnités.
À l'approche des municipales des 15 et 22 mars prochains, un enjeu reste dans l'angle mort du débat public : la formation des candidats aux élections. Être élu local ne s'improvise pas. Administrer une commune, quelle que soit sa taille, exige plus que de la volonté ou un engagement citoyen sincère. Cela suppose des compétences, la connaissance des enjeux territoriaux et une solide culture du milieu pour se repérer dans les méandres institutionnels, financiers et réglementaires.
À l'occasion du congrès qu'elle organise du 14 au 16 octobre à Montpellier, la FedEpl se penche sur la proposition de loi sur le statut de l'élu en cours d'adoption et les conséquences spécifiques qu'elle implique pour les élus présidents ou membres de conseil d'administration d'Epl. L'occasion aussi de présenter un guide réalisé en coproduction avec l'AFA sur la déontologie et la prévention des atteintes à la probité dans les Epl. Pour Benjamin Gallèpe, « la perception du risque est forte et il est nécessaire de mettre un terme à cette situation où le président d'une Epl ne serait pas en mesure de participer au vote d'une délibération concernant l'activité de son entreprise publique locale ! ».
Dans un contexte de pénurie d'assesseurs, certaines villes ont envisagé de les rémunérer lors des élections législatives de 2024. Cela soulève la question, en particulier pour les assesseurs désignés par le maire parmi les électeurs de la commune de savoir si l'interdiction de les rémunérer est bien cohérente face à la difficulté de recruter des volontaires.
En mars 2026, les élections municipales renouvelleront bien davantage que les conseils municipaux : elles conduiront aussi à l'élection de 70 % des élus habilités à présenter un candidat à l'élection présidentielle. Or, il y a lieu de s'y intéresser parce que cette prérogative essentielle est en danger. Un constat d'autant plus vrai avec la loi n° 2025-444 du 21 mai 2025 qui étend le scrutin de liste aux communes de moins de 1 000 habitants.
L'Union nationale des élus locaux (Unel) vise à l'épanouissement des élus dans leur mandat, notamment pour le développement d'outils de démocratie locale. Tout en saluant la nouvelle législation étendant le scrutin de liste paritaire à toutes les communes, pour renforcer l'égalité entre les femmes et les hommes, elle s'inquiète des conséquences d'une application uniforme de ce mode de scrutin.
À moins de six mois des élections municipales, les maires ruraux de France étaient réunis, du 26 au 28 septembre, dans la Vienne. Dans leur résolution finale, portée par le slogan « Le futur s'invente au village », l'AMRF invite les Français à s'engager dans la vie communale de leur pays. Décryptage avec Yvan Lubraneski, vice-président de l'Association des maires ruraux de France (AMRF) et ancien maire des Molières, dans l'Essonne.
Le dispositif d'accompagnement numérique des élus par la gendarmerie est désormais accessible depuis n'importe quel ordinateur.
Le Premier ministre promet aux maires « une plus juste reconnaissance » de leur engagement comme agent de l'État.
Du 18 au 20 novembre 2025, le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) revient à Paris Expo – Porte de Versailles. Plus qu'un rendez-vous annuel, le SMCL s'est imposé comme le rendez-vous stratégique des élus, décideurs publics, experts et partenaires engagés au service de l'intérêt général.