Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé jeudi 17 novembre aux maires que l'aide de l'État accompagnant les communes pour la réforme des rythmes scolaires "sera pérennisée au-delà de l'année 2015-2016".
Pour tenir compte de la généralisation de la réforme des rythmes scolaires à compter de la rentrée scolaire 2014, un décret paru au JO du 5 novembre, définit distinctement les accueils de loisirs extrascolaires des accueils de loisirs périscolaires.
L'Association des maires des Grandes Villes de France (AMGVF) s'est réjouie vendredi 31 octobre dans un communiqué de la décision des députés de maintenir pour 2015-2016 le fonds d'amorçage destiné à subventionner la réforme des rythmes scolaires, et a demandé sa pérennisation.
Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé mardi 29 octobre que les aides de l'État pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires seraient maintenues à leur "niveau actuel" pour toutes les communes.
La ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a dénoncé mardi 28 octobre l'absence de "volonté politique" de la ville de Marseille dans la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires et répond aux critiques sur l'aide financière de l'État.
La mise en place de la nouvelle semaine scolaire à l’école primaire, répartie sur davantage de demi-journées qu’auparavant, peut conduire certains enseignants à dépasser leurs obligations de service hebdomadaires. Un nouveau texte, paru au BO du 16 octobre, cadre cette éventualité.
L’Association des petites villes de France (APVF), que préside Olivier Dussopt, député de l’Ardèche et maire d’Annonay, a saisi la ministre de l’Éducation nationale pour lui faire part de la vive inquiétude de ses élus à propos de la non-pérennisation du fonds d'amorçage pour les rythmes scolaires à partir de la rentrée scolaire 2015-2016.
L'enseignement privé catholique a noté un effet sur ses effectifs de l'application de la réforme des rythmes scolaires dans le public, mais pas le "raz-de-marée que d'aucuns prédisaient", a indiqué jeudi 2 octobre son secrétaire général, Pascal Balmand.
La réforme des rythmes scolaires "n'est pas comprise et elle ne convainc pas", a déclaré mardi 23 septembre Valérie Marty, la présidente de la Peep, deuxième fédération de parents d'élèves, en s'appuyant sur les résultats d'une étude menée auprès de ses adhérents.
Les maires opposés à la réforme des rythmes scolaires sont "revenus à la raison" et les derniers frondeurs "vont s'y plier", a assuré jeudi la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem.
Le maire d'un village alsacien, poursuivi par l'État devant la justice administrative pour avoir empêché mercredi l'accès à son école afin de protester contre les nouveaux rythmes scolaires, a bénéficié d'un non-lieu, après avoir affirmé au tribunal qu'il ne réitérerait pas l'opération.
L'Association des maires de France (AMF) est revenue à la charge, ce jeudi, concernant le financement des nouveaux rythmes scolaires, en demandant à l'État de "stabiliser sa participation" au coût de la réforme pour les collectivités locales.
Les maires qui refuseraient mercredi d'ouvrir les écoles pour protester contre la réforme des rythmes scolaires prennent le risque d'y être enjoints par la justice, qui peut également les condamner à de la prison, les suspendre, voire les révoquer.
Une quinzaine de communes, sur les 24 000 concernées, ont "refusé d'ouvrir leurs écoles" mercredi malgré la généralisation de la réforme des rythmes scolaires, et l'État va donc saisir la justice voire "se substituer aux maires", a annoncé la ministre de l'Éducation nationale.
Manuel Valls a prévenu jeudi à la Rochelle, à quelques jours de la rentrée scolaire, que la "loi" sur les rythmes scolaires "s'appliquerait" et appelé les élus socialistes et radicaux à être "fiers" de cette réforme.
Seulement 10 % des écoles privées catholiques appliqueront dès la rentrée de mardi la réforme des rythmes scolaires, estime le secrétaire général de l'enseignement catholique Pascal Balmand dans un entretien à paraître lundi dans La Croix.
Le maire de Bilieu (Isère) et ses adjoints ont réduit leurs indemnités de 40 % afin de financer les nouvelles activités mises en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, a indiqué lundi 1er septembre l'élu à l'AFP.
La réforme des rythmes scolaires, généralisée cette année à toutes les écoles publiques, est considérée comme "une mauvaise chose" par 60 % des Français, selon un sondage CSA pour RTL dévoilé lundi, à la veille de la rentrée des élèves.
Près d'1,3 million d'élèves ont déjà expérimenté les nouveaux rythmes scolaires lors de l'année 2013-2014 et, à la rentrée prochaine, la réforme s'étendra à l'ensemble des écoles du territoire. À quelques semaines de ce nouveau branle-bas de combat, Weka a interrogé des élus et personnels communaux, des enseignants et des parents d'élèves ayant ou non expérimenté cette réforme. Bilan de cette première année.
Deux recours déposés contre la réforme des rythmes scolaires, par une association de parents d'élèves et par un syndicat d'enseignants, ont été rejetés par le Conseil d'État mercredi 2 juillet.