Environ 4 200 personnes bénéficient de ces contrats aidés, financés à hauteur de 80 % environ par l’État. La majorité est employée par des associations, les autres par des collectivités ou des services publics (école, hôpitaux).
Le dispositif a été créé en 2000 pour recréer du lien social : résolution pacifique de conflits, accès aux droits, prévention des incivilités, aide aux démarches, médiation culturelle. Il est réservé, sauf exception, aux chômeurs de plus de 30 ans. À l’origine, 10 000 postes étaient prévus. Pour relancer le dispositif, 92 postes ont été créés dès l’automne « dans les départements déficitaires », selon un communiqué du ministère de la Ville.
Un appel à projet a été lancé pour les autres : 105 devront soutenir l’accès à l’emploi, 189 seront affectés à la tranquillité publique (médiation dans les halls d’immeubles, les bus, les parcs…) et 114 postes permettront d’accompagner « des démarches de participation des habitants », notamment la mise en place de conseils citoyens, prévus dans la loi sur la ville récemment adoptée au Parlement.
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