Le gouvernement veut agir, à la fois, contre le décrochage scolaire et en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes.
L'Assemblée nationale examinera le 17 janvier 2013 la proposition de loi PS, déjà adoptée par le Sénat, qui supprime la loi d'Éric Ciotti (R-UMP) suspendant les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire répété, a-t-on appris mardi de source parlementaire.
Le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a annoncé mardi qu'il souhaitait donner en 2013 une formation à 20 000 jeunes sortis du système scolaire, jugeant « raisonnable » de parvenir à un objectif de 70 000 à la fin du quinquennat.
Des journées nationales de la réussite éducative réuniront en mars 2013 l'ensemble des acteurs qui accompagnent les enfants les plus fragiles pour leur éviter le décrochage du système éducatif, a indiqué jeudi à Toulouse la ministre déléguée George-Pau Langevin.
Constatant que le nombre de sorties sans qualification stagne depuis plusieurs années, les rapporteurs préconisent plusieurs mesures pour lutter contre le décrochage scolaire. François Hollande, dans son discours à la Sorbonne du 9 octobre 2012, suit les préconisations faites. L'ambition affichée est de diviser par deux le nombre de sorties sans diplôme.
Dans un projet d'avis figurant dans un rapport sur « l'emploi des jeunes », le Conseil économique, social et environnemental propose de créer un dispositif de « deuxième chance » au sein de l'Éducation nationale pour les jeunes de 16-18 ans.
Le ministre de l'Éducation nationale a annoncé le 13 septembre 2012, lors d'un débat sur la refondation de l'École à Orléans, sa ferme intention de diviser par deux le nombre de « décrocheurs » du système scolaire.
Selon l'Éducation nationale, 254 000 jeunes de plus de 16 ans scolarisés l'année précédente ont quitté une formation de niveau V ou IV sans avoir obtenu le diplôme sanctionnant cette formation.
Luc Chatel, invité du « Grand Rendez-Vous » Europe 1 - Le Parisien - Aujourd'hui en France, le 17 avril 2011, a annoncé la mise en place d'un suivi individuel, dès la rentrée 2011, pour les jeunes « perdus de vue » qui quittent le système éducatif et deviennent décrocheurs.
Le gouvernement est décidé à s'attaquer à toutes les formes de harcèlement en milieu scolaire.
Une circulaire parue au BO du 10 février 2011 précise les nouvelles mesures concernant le suivi des élèves de 16 à 18 ans, dits « décrocheurs ».
L'agglomération marseillaise est la 1re à être retenue pour accueillir un laboratoire territorial pour la jeunesse. Le lancement de cette opération annoncé par Marc-Philippe Daubresse, le ministre de la Jeunesse et des Solidarités Actives, lors de sa visite le 25 juin dernier, constitue une nouvelle étape du Fonds d'expérimentation pour la jeunesse (FEJ).
Cette proposition de loi, qui doit être examinée par le Sénat à la rentrée prochaine, reprend une mesure prévue depuis 1959, supprimée, puis rétablie en 2006.