Une dizaine de maires de la Sarthe ont signé un arrêté municipal symbolique interdisant de tomber malade, pour alerter sur les difficultés d'accès aux soins dans les zones rurales, a-t-on appris mardi 18 février 2020 auprès de l'association des maires ruraux du département.
Le nombre de personnes vivant dans un territoire sous-doté en médecins généralistes est passé de 2,5 millions en 2015 à 3,8 millions en 2018, en raison notamment de nombreux départs en retraite, selon une étude de la Drees publiée vendredi 14 février 2020.
L’Association des Maires de France (AMF) s’oppose « fermement » à la disparition des pharmacies de proximité.
En partenariat avec le groupe mutualiste Covéa, les maires ruraux veulent notamment promouvoir la télémédecine dans leurs territoires.
La région Centre-Val-de-Loire va salarier 150 médecins d’ici 2025 pour répondre au problème de désertification médicale, "une première nationale pour une région", a déclaré, mardi 26 novembre 2019, son président, François Bonneau (PS).
Le ministère des Solidarités et de la Santé met à disposition des élus locaux un guide pratique sur l’accès aux soins.
La désertification médicale n’épargne pas l’Essonne. Le conseil municipal de Moigny-sur École, située au sud de l’Île-de-France, s’est doté d’un cabinet médical de télémédecine. Il permet à un médecin généraliste éloigné de mener des consultations à distance.
L’ARS Occitanie propose une aide de 40 000 euros aux généralistes prêts s’installer dans une commune classée en zone de montagne.
Confier aux régions l’organisation de la prise en charge des malades, créer des critères d’évaluation européens ou encore donner davantage de responsabilités aux infirmiers : autant de pistes de réflexion proposées lors de la onzième édition de CHAM pour améliorer la prise en charge des patients en Europe.
Dans cette commune de Bourgogne - Franche-Comté, les premières consultations ont démarré début août au cabinet médical éphémère.
« Le premier désert médical français » : en Île-de-France, à quelques kilomètres de la capitale, de nombreuses communes manquent de médecins, un phénomène paradoxal dans la région la plus riche et peuplée du pays, qui risque de s'accentuer dans les prochaines années.
Six mois après l'entrée en vigueur du remboursement par la Sécurité sociale, 7 939 actes de téléconsultation ont été pris en charge, a annoncé le 26 mars 2019 l'Assurance maladie, selon des chiffres arrêtés au 17 mars.
Huit Français sur dix (82 %) souhaitent une intervention des pouvoirs publics pour réguler la répartition des médecins libéraux sur le territoire, tandis que 65 % des médecins y sont opposés, selon un sondage Odoxa pour le Groupe Profession Santé (dont Le Quotidien du Médecin) publié lundi 25 mars 2019.
Le gouvernement veut que les maisons de santé, qui regroupent plusieurs médecins et professionnels de santé, deviennent "la norme" afin notamment de combattre la désertification médicale, a déclaré lundi 11 février 2019 Édouard Philippe.
Consciente de la nécessité de réorganiser l'ensemble de la santé, la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault, a exposé les moyens envisagés par le gouvernement devant l'Assemblée nationale, le 16 janvier 2019.
L'APVF (l'Association des petites villes) contribue au Grand débat national en adressant douze propositions au gouvernement pour une nouvelle solidarité territoriale. Au programme : mobilité, désertification médicale, transition écologique, revitalisation des centres urbains, création d'un fonds de solidarité territoriale...
Les axes de la réforme du premier cycle des études de santé seront dévoilés dans le "courant du mois de janvier 2019", ont annoncé mardi 18 décembre les ministres de la Santé Agnès Buzyn et de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, après réception d'un rapport sur le sujet.
"Portail santé" sans redoublement, chiffres "plancher" et "plafond" à la place du numerus clausus... La Conférence des présidents d'université (CPU) et les Conférences des doyens de médecine, d'odontologie (dentaire), de pharmacie et de maïeutique (sages-femmes) ont dévoilé mardi 11 décembre 2018 leurs pistes pour la future réforme des études de santé.
L'accès aux soins peut être renforcé en incitant les internes en médecine à "sortir de l'hôpital", a affirmé mardi 4 décembre 2018 le président du Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom), Patrick Bouet, qui compte sur la future loi santé pour "ramener les étudiants dans les territoires".
La stratégie « Ma Santé 2022 » se concrétisera dans un projet de loi prévu pour le premier semestre 2019.