Le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait ouvrir la possibilité strictement encadrée d'une assistance au suicide, sera présenté mercredi 10 avril 2024 en Conseil des ministres, l'exécutif revendiquant l'équilibre au risque de décevoir partisans comme adversaires d'une aide à mourir.
L'offre de soins palliatifs a augmenté à l'hôpital, mais la moitié des malades concernés n'y ont toujours pas accès, estime la Cour des comptes dans un rapport publié mercredi 5 juillet 2023, qui appelle à "renforcer" les moyens au domicile et dans les maisons de retraite.
Pas de mention d'euthanasie, ni de suicide assisté, mais un premier article sur "l'aide active à mourir": le Gouvernement a précisé ses pistes en vue de la future loi dédiée à la fin de vie, dans un document de travail consulté par l'AFP.
Les quelque 180 participants à la convention citoyenne sur la fin de vie se sont prononcés majoritairement en faveur d'une évolution de la loi pour une "aide active à mourir", dimanche 19 février 2023 lors d'un vote au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Très engagée sur le sujet, la présidente de l'Assemblée nationale, Braun-Pivet, a fait mercredi 25 janvier 2023 le vœu d'une loi sur la fin de vie en 2023, afin d'offrir "une nouvelle liberté".
À une semaine du lancement de la convention citoyenne sur la fin de vie, visant à débattre d'un éventuel changement de législation, des ministres et parlementaires sont allés à Narbonne pour sonder les avis de professionnels des soins palliatifs.
Un médecin n'est pas forcément contraint de respecter les "directives anticipées", par lesquelles un patient exprime sa volonté ou non d'être maintenu en vie, a estimé jeudi 10 novembre 2022 le Conseil constitutionnel, jugeant valide la législation en vigueur.
La Première ministre Élisabeth Borne a précisé la question posée au Conseil économique, social et environnemental (Cese) chargé d'orienter les débats sur la fin de vie, dans un courrier obtenu lundi 10 octobre 2022 par l'AFP.
Des députés vont lancer en novembre 2022 une mission d'évaluation de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie qui remonte à 2016, en parallèle de la convention citoyenne voulue par Emmanuel Macron en vue d'un possible nouveau "cadre légal" d'ici fin 2023.
Il est possible de légaliser une aide active à mourir, mais à de "strictes" conditions. Rendu mardi 13 septembre 2022 par le Comité d'éthique, cet avis a été immédiatement suivi du lancement, par Emmanuel Macron, de premières démarches en vue d'un éventuel changement de loi.
À l'occasion des 20 ans de la loi relative aux droits des malades, l'AP-HP a interrogé ses personnels pour évaluer leur niveau de connaissance et leur perception sur ses différents axes.
Le 5e plan en faveur des soins palliatifs se veut au plus près des besoins des personnes malades, de leurs aidants et des bénévoles de l'accompagnement.
Quelle différence entre euthanasie et suicide assisté ? Que prévoit la loi française ? Décryptage des mots de la fin de vie, thème qui devrait marquer la campagne présidentielle.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé jeudi 11 mars 2021 au Sénat le "lancement à compter du mois d'avril d'un nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d'accompagnement de la fin de vie".
Via des directives anticipées, toute personne majeur peut exprimer ses volontés pour sa fin de vie.
La possibilité d'endormir définitivement les malades incurables et en très grande souffrance "peine à se mettre en place" depuis son instauration en 2016, selon un rapport publié mercredi 28 novembre 2018 par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie.
Le ministre des Solidarités et de la Santé invite les Français à réfléchir à leur fin de vie et à rédiger des directives anticipées.
L’Anesm vient de publier des recommandations pour accompagner la fin de vie des personnes âgées à domicile.
La ministre des Affaires sociales et de la Santé vient de lancer la campagne nationale d’information grand public "Parlons fin de vie".
Le gouvernement lance une grande campagne nationale d’information sur les droits des personnes malades et des personnes en fin de vie.