Un rapport gouvernemental juge « crédible » de transférer d'ici deux ans chez un opérateur français ou européen l'entrepôt français de données de santé pour la recherche (Health Data Hub), actuellement hébergé sur le « cloud » (infrastructure informatique dématérialisée) de l'Américain Microsoft.
Pour lutter contre les déserts médicaux, l'Ordre des médecins propose une nouvelle organisation du parcours de soins afin que "chaque patient, dans chaque territoire, puisse être pris en charge par une équipe de soins primaires de proximité", vendredi 7 octobre 2022, dans un communiqué.
Selon Olivier Véran, l'état actuel d'avancement de ses réformes prioritaires en matière de santé « démontre des résultats positifs et perceptibles par les citoyens ».
L'ANAP recense les enseignements clés pour faciliter la généralisation de l'usage du numérique dans le secteur médico-social.
La désertification médicale n’épargne pas l’Essonne. Le conseil municipal de Moigny-sur École, située au sud de l’Île-de-France, s’est doté d’un cabinet médical de télémédecine. Il permet à un médecin généraliste éloigné de mener des consultations à distance.
Six mois après l'entrée en vigueur du remboursement par la Sécurité sociale, 7 939 actes de téléconsultation ont été pris en charge, a annoncé le 26 mars 2019 l'Assurance maladie, selon des chiffres arrêtés au 17 mars.
Les médecins pourront à partir de samedi 15 septembre proposer à leurs patients des consultations à distance, par visioconférence, qui seront remboursées comme des consultations classiques.
Les Français sont satisfaits des personnels de santé, de leurs hôpitaux et cliniques mais estiment qu'il faudrait leur accorder plus de moyens, selon un sondage Odoxa publié mardi 29 mai.
Le développement de la e-santé est une source d'espoir pour une majorité de Français (63 %), mais la plupart d'entre eux affirment mal connaître ses innovations, selon un sondage Odoxa publié jeudi 15 février.
Le Premier ministre a présenté, le 13 février, le plan gouvernemental pour transformer l’offre de soins.
L'Assurance maladie et les syndicats de médecins débutent jeudi 18 janvier une négociation sur la télémédecine, que le gouvernement a décidé d'ajouter à la liste des actes remboursés par la sécurité sociale au niveau national, après des années d'expérimentations locales.
Consulter son médecin via un écran interposé : une pratique qui reste marginale faute de financement et de suivi, mais que le gouvernement veut développer dans le cadre d'un plan de lutte contre les déserts médicaux présenté vendredi 13 octobre.
Selon la Cour des comptes, la télémédecine peut apporter une contribution « potentiellement majeure » à la modernisation de notre système de santé.
La filière de la télémédecine se donne pour objectif 1 million de patients télésuivis à l'horizon 2020, ce qui pourrait créer 15 000 emplois de services et industriels, mais à condition de "lever les freins" notamment financiers à ce déploiement.
Bracelets capteurs d'activité physique, pèse-personnes connectés ou tensiomètres reliés à un smartphone : le développement "exponentiel" des objets de santé connectés rend nécessaire une "régulation" de ce secteur, a estimé l'Ordre des médecins.
Selon un rapport de l’IDATE intitulé "The Internet of Things Market", il y aura 80 milliards d’objets connectés en 2020, la plupart étant liés à la santé. L’estimation est de 10 millions de Français utilisateurs d'objets connectés en 2017 !
L’Université de la e-santé qui vient de s’achever au Technopole de Castres-Mazamet a mis en évidence le formidable potentiel de développement de ce domaine : télémédecine, objets connectés… pour lequel la France serait l’un des pays les plus innovants.
Une norme internationale est en cours de validation pour l’interopérabilité en santé mobile.
Succédant au plan 2004-2012, un nouveau plan d'actions pour le développement de la e-santé a été présenté début décembre par la Commission européenne. Il vise au développement de la télémédecine transfrontalière, à la mise en place d'un cadre d'interopérabilité européen, à la sécurisation juridique de la e-santé et au déploiement de nouveaux services en ligne à destination des patients.