Le gouvernement a prolongé et renforcé le dispositif des "emplois francs" visant à favoriser l'embauche de jeunes chômeurs des quartiers de la politique de la ville, a annoncé jeudi 22 octobre 2020 la ministre du Travail, Élisabeth Borne.
Le gouvernement veut favoriser l'emploi de jeunes chômeurs des quartiers de la politique de la ville en autorisant le cumul de l'aide à l'embauche pour les emplois francs avec celle prévue dans le plan jeunes, a-t-on appris lundi 21 septembre 2020 auprès du ministère du Travail, confirmant une information des Échos.
Contrats aidés et emplois francs sont en chute libre depuis le début de la crise sanitaire, selon des statistiques du ministère du Travail publiées mercredi 10 juin 2020.
En 2018, les contrats aidés ont entraîné les effectifs de la fonction publique dans leur chute.
Pôle emploi va proposer un accompagnement personnalisé à 100 000 demandeurs d’emploi.
Environ 60 000 contrats aidés ont été signés au 1er semestre, soit moins d'un tiers des 200 000 budgétés pour 2018, selon une étude de la Dares.
Les emplois aidés ont fortement diminué au premier trimestre 2018, après la décision du gouvernement de réduire la voilure des dispositifs de contrats aidés, au grand dam notamment de certaines collectivités locales.
Le nombre de contrats aidés avait déjà commencé à baisser l'année dernière, avec 402 500 personnes sous contrat fin 2016 contre 439 600 fin 2015, selon une étude du ministère du Travail publiée mardi 27 novembre, qui évalue l'impact de cette baisse à 11 000 suppressions nettes d'emplois.
Les établissements et services médico-sociaux vont se partager 5,4 millions d’euros pour assurer la formation des emplois d’avenir et des actions de tutorat.
Les dépenses de personnel continuent de stagner dans une collectivité territoriale sur deux, mais les baisses de dotations pèsent sur les effectifs, selon une enquête annuelle CSA sur la fonction publique territoriale conduite auprès de plus de 800 collectivités, publiée mardi 10 octobre.
Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé jeudi 21 septembre que "200 000 contrats aidés" seront financés en 2018.
Le Premier ministre Édouard Philippe a d'ores et déjà prévenu : il y a aura « beaucoup moins de contrats aidés » en 2018.
L'Association des Maires de France (AMF) dénonce la "stigmatisation" des élus locaux et la méthode "brutale" du gouvernement, notamment sur la baisse des emplois aidés, dans un communiqué diffusé mercredi 13 septembre.
Une mission parlementaire conseille que les emplois aidés dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) soient "préservés" en 2017 et que des mesures soient prises à plus long terme pour pallier les sous-effectifs, a déclaré mercredi 13 septembre sa rapporteure, la députée REM Monique Iborra.
L'ensemble des associations de maires de France ont demandé mercredi 6 septembre un moratoire sur la baisse des emplois aidés décidée par le gouvernement qui impacte l'ensemble des communes, au cours d'une conférence de presse commune.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a réaffirmé mardi 5 septembre que les contrats aidés seraient "mieux ciblés" et indiqué qu'une mission sur le sujet rendrait des conclusions "d'ici la fin de l'année", lors d'un point de presse consacré à la conjoncture du marché du travail.
Le président du Sénat Gérard Larcher (LR) demande que le gouvernement, concernant les collectivités territoriales, "respecte le pacte" qu'il a lui-même "proposé", dans un entretien au quotidien Le Figaro, publié lundi 4 septembre.
L'Association des Maires de France (AMF) a dénoncé la diminution des contrats aidés et demandé "solennellement" au gouvernement de prendre des "mesures" pour que la rentrée scolaire et les activités périscolaires se déroulent dans de "bonnes conditions".
La quasi totalité des maires de la Réunion, soutenus par plusieurs centaines de personnes, se sont rassemblés mercredi 9 août devant la préfecture de Saint-Denis pour réclamer l'augmentation du nombre des contrats aidés, sans lesquels la rentrée scolaire ne peut être assurée, selon eux.
Le ministère du Travail va bénéficier d'une enveloppe supplémentaire de 13 000 contrats aidés par rapport à ce qui était initialement prévu pour 2017, financée grâce à une rallonge de 450 millions d'euros, a-t-on appris lundi 17 juillet auprès du ministère, confirmant une information des Échos.