Le 10 avril 2024, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, a présenté en Conseil des ministres la stratégie décennale des soins d'accompagnement, pour le renforcement des soins palliatifs, de la prise en charge de la douleur et de l'accompagnement de la fin de vie. L'objectif est de permettre un accès universel à ces soins. Un chantier important et de longue haleine.
Le projet de loi sur la fin de vie, présenté mercredi 10 avril 2024 en Conseil des ministres après des mois de tergiversations au sein de l'exécutif, ouvre notamment la possibilité d'une assistance au suicide à de strictes conditions. En voici les principaux points.
Le projet de loi sur la fin de vie, qui devrait ouvrir la possibilité strictement encadrée d'une assistance au suicide, sera présenté mercredi 10 avril 2024 en Conseil des ministres, l'exécutif revendiquant l'équilibre au risque de décevoir partisans comme adversaires d'une aide à mourir.
Des associations de soignants et l'Église de France ont vivement critiqué lundi 11 mars 2024 le projet de loi sur « l'aide à mourir » présenté par Emmanuel Macron, des soignants évoquant un projet « qui va à l'encontre des valeurs du soin » et l'Église « une tromperie ».
Des députés réclament de pouvoir entamer l'examen du projet de loi sur la fin de vie juste après la présentation du texte en Conseil des ministres en février, pour un vote "d'ici fin 2024", dans une lettre ouverte au Premier ministre Gabriel Attal, publiée dans La Tribune dimanche 14 janvier 2024.
À travers 26 propositions, la CNSA apporte sa contribution à la réflexion sur le modèle français de la fin de vie.
L'offre de soins palliatifs a augmenté à l'hôpital, mais la moitié des malades concernés n'y ont toujours pas accès, estime la Cour des comptes dans un rapport publié mercredi 5 juillet 2023, qui appelle à "renforcer" les moyens au domicile et dans les maisons de retraite.
Pas de mention d'euthanasie, ni de suicide assisté, mais un premier article sur "l'aide active à mourir": le Gouvernement a précisé ses pistes en vue de la future loi dédiée à la fin de vie, dans un document de travail consulté par l'AFP.
Les quelque 180 participants à la convention citoyenne sur la fin de vie se sont prononcés majoritairement en faveur d'une évolution de la loi pour une "aide active à mourir", dimanche 19 février 2023 lors d'un vote au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Très engagée sur le sujet, la présidente de l'Assemblée nationale, Braun-Pivet, a fait mercredi 25 janvier 2023 le vœu d'une loi sur la fin de vie en 2023, afin d'offrir "une nouvelle liberté".
À une semaine du lancement de la convention citoyenne sur la fin de vie, visant à débattre d'un éventuel changement de législation, des ministres et parlementaires sont allés à Narbonne pour sonder les avis de professionnels des soins palliatifs.
Un médecin n'est pas forcément contraint de respecter les "directives anticipées", par lesquelles un patient exprime sa volonté ou non d'être maintenu en vie, a estimé jeudi 10 novembre 2022 le Conseil constitutionnel, jugeant valide la législation en vigueur.
La Première ministre Élisabeth Borne a précisé la question posée au Conseil économique, social et environnemental (Cese) chargé d'orienter les débats sur la fin de vie, dans un courrier obtenu lundi 10 octobre 2022 par l'AFP.
Des députés vont lancer en novembre 2022 une mission d'évaluation de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie qui remonte à 2016, en parallèle de la convention citoyenne voulue par Emmanuel Macron en vue d'un possible nouveau "cadre légal" d'ici fin 2023.
Il est possible de légaliser une aide active à mourir, mais à de "strictes" conditions. Rendu mardi 13 septembre 2022 par le Comité d'éthique, cet avis a été immédiatement suivi du lancement, par Emmanuel Macron, de premières démarches en vue d'un éventuel changement de loi.
À l'occasion des 20 ans de la loi relative aux droits des malades, l'AP-HP a interrogé ses personnels pour évaluer leur niveau de connaissance et leur perception sur ses différents axes.
Le 5e plan en faveur des soins palliatifs se veut au plus près des besoins des personnes malades, de leurs aidants et des bénévoles de l'accompagnement.
Quelle différence entre euthanasie et suicide assisté ? Que prévoit la loi française ? Décryptage des mots de la fin de vie, thème qui devrait marquer la campagne présidentielle.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a détaillé mercredi 22 septembre 2021 un 5e plan national de développement des soins palliatifs et d'accompagnement de la fin de vie, dont l'objectif est notamment de rendre ces soins accessibles à tous les Français.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé jeudi 11 mars 2021 au Sénat le "lancement à compter du mois d'avril d'un nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d'accompagnement de la fin de vie".