Les raccordements complexes et la fermeture totale du réseau cuivre d'Orange en 2030 ont été au centre des débats de l'université d'été du très haut débit qui se déroulait à Bourges les 12 et 13 octobre 2023. L'objectif d'un réseau 100% fibre optique en 2025 a été réaffirmé.
Une proposition de loi du sénateur de l'Ain Patrick Chaize encadre les sous-traitances en cascade, responsables de dysfonctionnements importants liés au raccordement des usagers à la fibre. Les intervenants devront notamment respecter un cahier des charges et être labellisés.
Près d'un foyer sur cinq, soit 11,8 millions de consommateurs, est encore privé d'une "véritable" connexion à internet à très haut débit, selon une étude publiée mardi 18 avril 2023 par l'UFC-Que Choisir, qui plaide notamment pour la création "d'un droit opposable" à un accès à internet de qualité.
En 2018, Orange, SFR, Bouygues télécom et Free mobile se sont engagés à couvrir chacun 5 000 zones en téléphonie mobile, où un besoin d'aménagement numérique du territoire serait identifié. À ce jour, près de 1 800 zones sont en service.
Le défi de la qualité de la fibre optique, régulièrement décriée par des usagers ou des élus locaux, a été jeudi 22 septembre 2022 au cœur des discussions de la conférence annuelle "Territoires connectés", organisée par le régulateur des télécoms (Arcep).
La fibre optique est devenue "pour la première fois" le moyen de connexion majoritaire en France parmi l'ensemble des abonnements à l'internet haut et très haut débit, selon les données publiées jeudi 8 septembre 2022 par l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
Le ministre délégué au Numérique Jean-Noël Barrot et les opérateurs étudient la mise en place de mesures "d'ici à la fin de l'année" afin d'améliorer la qualité de la fibre optique, régulièrement décriée par des usagers ou des élus locaux, a-t-on appris lundi 5 septembre 2022.
Limitation du nombre de sous-traitants, contrôle des intervenants, sanctions financières, renforcement des pouvoirs de l'Arcep, indemnisation des abonnés lésés... Le sénateur de l'Ain, Patrick Chaize, propose de légiférer sur la qualité des raccordements à la fibre optique.
L'Avicca, une association de collectivités, a annoncé le 7 juillet 2022 vouloir déposer une proposition de loi à visée "coercitive", voire une demande d'ouverture d'enquête parlementaire, afin "d'obtenir un changement rapide et concret" des conditions de raccordement à la fibre optique par les opérateurs télécoms.
En janvier 2022, Orange a transmis à l'Arcep son plan de fermeture définitive du réseau cuivre. Les associations d'élus demandent à travailler avec l'opérateur et le régulateur (l'Arcep) "pour assurer le bon pilotage et la réussite de ce chantier majeur pour les territoires".
Alors que le chantier de la fibre optique est un succès, certains problèmes délicats demeurent pour réussir à la généraliser sur le territoire d'ici 2025.
Plus de 150 communes couvertes par la 5G à la fin de l'année, mais sans la capitale et les grandes villes françaises ? De Paris, qui doit débattre mercredi 16 décembre 2020 des recommandations de sa "conférence citoyenne", à Lille, en faveur d'un moratoire, la prudence l'emporte sur un déploiement rapide.
La ville de Nantes a annoncé lundi 7 décembre 2020, lors d'une visioconférence de presse, le lancement d’un débat public en février et mars 2021 sur le déploiement de la 5G.
L'opérateur télécoms Orange a annoncé mercredi 25 novembre 2020 le lancement de son réseau mobile 5G "dès le 3 décembre 2020" dans 15 villes françaises, dont Nice, Marseille, Le Mans, Angers et Clermont-Ferrand, alors que d'autres communes demandent un moratoire sur cette technologie.
Coup d'envoi officiel pour la 5G : la nouvelle génération de réseau mobile va devenir une réalité en France sans toutefois provoquer immédiatement la "révolution" technologique promise, en raison d'un accès encore limité sur le territoire et d'un climat de défiance persistant.
Débat citoyen ou bras de fer ? Le conseil municipal de Lille a adopté samedi 10 octobre 2020 un moratoire sur le déploiement de la 5G, nouvel épisode dans la fronde d'élus locaux écologistes ou de gauche contre la nouvelle génération de réseaux mobiles en France.
Après le faux départ, le début d'une course de fond dans un contexte électrique : la France, "en retard" dans le déploiement de la 5G au grand dam du gouvernement, lance mardi 29 septembre 2020 l'attribution des premières fréquences, qui devrait rapporter plusieurs milliards d'euros à l'État.
La maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré a demandé une étude d'impact sur la 5G dont elle n'envisage le déploiement qu'à l'issue d'un débat public, impliquant de "respecter un élémentaire principe de précaution".
Un rapport, commandé par le gouvernement dans le cadre du déploiement de la 5G, souligne qu'il n'y a pas "d'effets néfastes avérés à court terme en-dessous" des valeurs limites recommandées concernant l'exposition aux ondes électromagnétiques, alors que la nouvelle technologie mobile fait débat.
Le déploiement de la fibre optique en France, déjà "urgent" avant la crise sanitaire qui l'a mise à rude épreuve, "l'est encore plus aujourd'hui", a estimé le secrétaire d'État au numérique Cédric O à l'unisson des acteurs privés et publics du secteur mardi 19 mai 2020 lors des États généraux des Réseaux d'initiative publique (RIP).