La réforme de la première année des études de médecine avait pour but de mettre un terme à la "boucherie" du concours d'accès à la deuxième année : plus d'un an après sa mise en œuvre, nombre d'étudiants sont "déboussolés" et les déçus toujours nombreux.
En réponse aux dysfonctionnements de sa réforme des études de santé, le gouvernement a annoncé "plusieurs mesures exceptionnelles", dont un nouveau décret censé "garantir les meilleures chances de réussite" aux étudiants de première année.
Le Conseil d'État a suspendu mercredi 29 avril 2021 un arrêté fixant le nombre d'étudiants admis à poursuivre en deuxième année de médecine, dentaire, pharmacie ou sage-femme, qui avait été attaqué par des requérants s'estimant lésés par rapport aux redoublants de première année.
À cette date, les internes en santé bénéficient, à la fois, d’une revalorisation de 25 % des indemnités de garde et d’une augmentation de leur rémunération.
Un récent arrêté fixe le nombre d’étudiants susceptibles d’être affectés par spécialité et par CHU.
Un décret et deux arrêtés du 11 février 2020, relatifs aux astreintes et aux modalités de rémunération des docteurs juniors, ont été publiés au Journal officiel du 14 février 2020.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a promis dimanche 15 décembre 2019 que les hôpitaux qui ne respectent pas la loi en matière de temps de travail des internes en médecine, en grève illimitée depuis mardi 10 décembre 2019, pourraient être passibles de sanctions.
"Interne exploité, patient en danger" : les internes en médecine sont appelés à la grève illimitée à partir de mardi 10 décembre 2019 par leur principal syndicat (Isni) pour dénoncer la "dégradation des soins" et réclamer une amélioration de leur statut, en pleine crise de l'hôpital public.
Fin du numerus clausus et du concours par QCM, passerelles... À la rentrée 2020, les lycéens souhaitant devenir médecin, sage-femme, dentiste ou pharmacien auront le choix entre plusieurs parcours universitaires, selon les nouvelles modalités d'accès aux études de santé publiées mardi 5 novembre 2019 au Journal officiel.
Dans les hôpitaux, un interne de médecine générale sur deux travaille au-delà des horaires hebdomadaires réglementaires, certains effectuant même jusqu'à 80 heures par semaine, au détriment de la formation, selon une étude publiée vendredi 15 février 2019 à l'occasion de leur 20e congrès national à Tours.
"Portail santé" sans redoublement, chiffres "plancher" et "plafond" à la place du numerus clausus... La Conférence des présidents d'université (CPU) et les Conférences des doyens de médecine, d'odontologie (dentaire), de pharmacie et de maïeutique (sages-femmes) ont dévoilé mardi 11 décembre 2018 leurs pistes pour la future réforme des études de santé.
Les futurs infirmiers ne seront plus sélectionnés sur concours à partir de 2019, tandis que les futurs internes en médecine ne joueront plus leur avenir sur un seul examen ont annoncé jeudi 5 juillet les ministres de la Santé, Agnès Buzyn, et de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal.
Entre 50 et 75 % des internes des hôpitaux parisiens étaient en grève mercredi pour protester contre le projet de loi santé, selon un syndicat, plusieurs centaines d'entre eux s'étant rassemblés devant le ministère.
La réduction du temps de travail des internes en médecine pourra entrer en vigueur à compter du 1er mai, a assuré la ministre de la Santé Marisol Touraine à l'ouverture du congrès d'une de leurs organisations à Toulouse.
HOSPIMEDIA - Une enquête menée par l'Association fédérative française des étudiants en psychiatrie (Affep) auprès des internes en psychiatrie sur la responsabilité médicale a permis de démontrer que la formation dans ce domaine est insuffisante.
À son tour, la Fédération nationale des syndicats d'internes en pharmacie et biologie médicale (FNSIP-BM) appelle à la grève le 17 novembre prochain. Ce mouvement de contestation a été lancé par l'Intersyndicat national des internes (Isni) pour protester contre la réforme du temps de travail des futurs médecins.
HOSPIMEDIA - Tandis que le SNJMG s'associe au préavis de grève déposé par l'Isni pour le 17 novembre pour protester contre les propositions du ministère sur le temps de travail des internes, l'Isnar-IMG réserve pour l'heure sa décision sur cette mobilisation. Elle réclame l'application "sans délai et concrète des avancées déjà promises" dans ce dossier.
Le ministère de la Santé prévoit de réduire le temps de travail des internes en médecine d'une demi-journée par semaine pour se mettre en conformité avec la règlementation européenne, a-t-on appris samedi 2 août auprès du principal syndicat d'internes.
L'Intersyndicat national des internes (ISNI), principal syndicat d'internes, a salué la décision de la Commission européenne, qui demande à la France de respecter les règles européennes concernant le temps de travail des médecins en formation.
L'accès à la formation théorique est compliqué pour une majorité d'internes, seul un sur deux ayant la possibilité de prendre leurs deux demi-journées hebdomadaires pour s'y rendre, montre une enquête réalisée par l'intersyndicat nationale des internes (Isni). Elle révèle en outre un recours croissant à des formations complémentaires.