La "qualité de l'accueil" n'est pas toujours au rendez-vous dans certaines crèches, où les bambins peuvent être exposés à des risques de négligences, voire de maltraitance, souligne un rapport de l'Igas remis mardi 11 avril 2023 au Gouvernement, qui appelle à un "changement de regard" sur un secteur longtemps considéré sous le seul prisme du manque de places.
La crise sanitaire a montré le besoin de revoir la façon dont s'organisent les vies familiales et professionnelles. La mise en place d'un tel droit est-elle envisageable ?
Le Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) préconise de confier les rênes du service public de la petite enfance aux EPCI.
Maisons d'assistantes maternelles, micro-crèche itinérante : dans la Creuse, département rural et vieillissant, les modes de garde de jeunes enfants se diversifient pour pallier le non-renouvellement des assistantes maternelles et la saturation des crèches.
Engagée le 11 janvier 2023, la phase de concertations territoriales prévoit 17 rendez-vous en région.
Un récent décret autorise deux types d'expérimentations dans le domaine des services aux familles.
Un « Fonds d’innovation pour la petite enfance » doit permettre de préfigurer ce nouveau service public dès 2023.
Plus d'un tiers des parents bénéficiaires d'une place en crèche labellisée AVIP (crèches à vocation d'insertion professionnelle), presque exclusivement des femmes, ont pu trouver un emploi.
Présenté fin septembre, le PLFSS détaille les propositions du Gouvernement pour les dépenses relevant du budget de la sécurité sociale au cours de l'année 2023 et de ses six branches.
L'aide financière à la garde d'enfant, actuellement versée par les CAF jusqu'à l'entrée au CP, va être étendue jusqu'à l'entrée au collège pour les familles monoparentales, a annoncé mardi 20 septembre 2022 le ministre des Solidarités, précisant que cette mesure figurerait dans le budget de la "Sécu" présenté la semaine prochaine.
Le Gouvernement accorde un délai de grâce aux établissements d'accueil des jeunes enfants (EAJE) pour se conformer aux exigences du décret du 30 août 2021.
En proie à d'importantes pénuries de personnel, les crèches pourront bientôt recruter plus facilement des salariés non diplômés, et les former en interne : un assouplissement assumé par le Gouvernement et approuvé par les employeurs, mais qui inquiète une partie des professionnels.
Selon la Cnaf, plus de 10 000 postes sont vacants dans les établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE).
Selon l'UNIOPSS, les établissements d'accueil du jeune enfant ne sont pas en mesure d'appliquer la réforme NORMA prévue pour septembre 2022.
Le Gouvernement veut créer "un service public de la petite enfance" afin d'ouvrir 200 000 places d'accueil supplémentaires pour répondre au besoin actuel de solutions de garde des jeunes enfants, a indiqué mercredi 6 juillet 2022 la Première ministre Élisabeth Borne.
Le turn-over s'aggrave dans les crèches, les tâches administratives augmentent et les horaires s'allongent au détriment d'un "encadrement optimal" des bébés, alertent professionnels et collectivités favorables à une remise à plat urgente pour, en premier lieu, répondre à la pénurie de personnel.
La Cnaf et la MSA viennent de signer une convention pour simplifier les démarches de financement des EAJE et des ALSH.
Un service public de la petite enfance ne pourra être créé sans reconnaître, au préalable, le rôle majeur joué par les élus locaux, estime l'AMF.
Pour le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le bloc communal doit être reconnu comme chef de file du service public d’accueil de la petite enfance.
Le gouvernement veut, à la fois, proposer des solutions d'accueil des enfants et contribuer à réduire les tensions de recrutements dans le secteur de la petite enfance.