Trouver des locaux, recruter des animateurs et les former : la réforme des rythmes scolaires, expérimentée pour trois ans, coûte cher aux communes. Les élus souhaiteraient qu'elle soit reportée.
Luc Ferry et Xavier Darcos, ministres de l'Éducation nationale sous des gouvernements de droite, ont tour à tour exprimé vendredi leur soutien à la réforme des rythmes scolaires de Vincent Peillon, très décriée par l'UMP.
Le ministre de l'Éducation Vincent Peillon a assuré jeudi qu'il n'avait "pas d'inquiétude" sur le financement de la réforme des rythmes scolaires, que des maires craignent de voir peser sur le budget de leur commune en 2014.
Le ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative et la Cnaf ont élaboré un guide destiné aux élus et aux collectivités afin de les accompagner dans la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires.
Une réunion sur la rentrée et la réforme controversée des rythmes scolaires est prévue mercredi 2 octobre dans la foulée du Conseil des ministres autour de François Hollande, a-t-on appris auprès de l'Élysée.
Le Bureau de l'Association des Maires de France (AMF) a demandé mercredi 2 octobre "une remise à plat des modalités du financement de la réforme" des rythmes scolaires "dont le coût ne peut être supporté par les communes".
Téléchargeable gratuitement, ce dossier de la collection « Les Focus Weka » est consacré à l’expérimentation de la semaine de 4,5 jours à l’école Sanquer, à Brest, de septembre 2009 à juillet 2013.
Le président de l'Association des Maires de France (AMF), Jacques Pélissard, a pris, jeudi 26 septembre, ses distances avec l'appel du président de l'UMP Jean-François Copé à "la grève de la réforme" des rythmes scolaires, tout en soulignant les "vrais soucis" de ce changement pour les élus.
La rentrée scolaire a été "assez mitigée d'un département à l'autre", a estimé jeudi Paul Raoult, président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, s'inquiétant d'une possible pénurie de remplaçants.
Le ministre de l'Éducation Vincent Peillon a dénoncé jeudi une "faute politique" du président de l'UMP Jean-François Copé avec sa demande officielle de report de la réforme des rythmes scolaires, soulignant que l'État va "continuer à aider" les communes à mettre en œuvre la réforme.
Les régions entendent bien exercer pleinement la "co-responsabilité" que leur donnent les réformes du gouvernement Ayrault en matière d'orientation et de formation professionnelle, a déclaré mercredi 4 septembre François Bonneau, responsable de l'éducation à l'Association des régions de France (ARF).
Le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a testé mardi, lors de la rentrée, sa réforme des rythmes scolaires sur le terrain, dans la métropole lilloise à Roubaix, dont le maire a fait de l'éducation "une priorité".
François Hollande a fait mardi l'éloge de sa réforme des rythmes scolaires, assistant à la rentrée dans une école de Denain, une ville du Nord frappée par la désindustrialisation des années 1980 puis par la crise de 2008.
La rentrée 2013-2014 marque l'an I de la refondation de l'école.
La réforme des rythmes scolaires dans le primaire, avec des journées de classe plus courtes et l'accès à des activités péri-éducatives, est une "révolution douce" qui va réduire les inégalités et permettre d'avoir des enfants "plus épanouis", a estimé mardi 27 août Vincent Peillon à Feyzin, près de Lyon.
"Cette rentrée 2013 sera la première dont mon gouvernement assumera l'entière responsabilité. Elle sera donc particulièrement scrutée", a-t-il souligné lors d'une réunion à huis clos devant les recteurs et les directeurs académiques douze jours avant la rentrée, selon une copie de son discours transmise à la presse. "Nous ferons tout pour qu'elle soit réussie", a-t-il ensuite déclaré devant des journalistes.
Le décret relatif au Conseil supérieur des programmes est paru au JO du 28 juillet 2013. C’est une mesure issue de l’adoption de la loi sur la refondation de l’École.
Lors du Conseil supérieur de l'éducation du 10 juillet 2013 a été abordée la question d’un remaniement des cycles actuels de la maternelle à la classe de 3e.
Le Conseil d'État a rejeté vendredi la demande de suspension du décret réformant les rythmes scolaires, déposée par le syndicat SUD Éducation qui dénonçait la procédure d'adoption du texte instaurant le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire.
Le tribunal administratif de Paris a rejeté jeudi une requête en référé d'une association de parents d'élèves d'une école parisienne contre l'application de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2013 dans la capitale, en l'absence de "doute sérieux sur la légalité de la décision attaquée".