« Compte tenu de la situation, une obligation de participation de tous les praticiens devrait être décidée en urgence », a déclaré M. Valletoux, en ouverture du salon annuel de la FHF.
« Nul ne devrait pouvoir s’y soustraire sauf dérogations en raison de son état de santé ou de son âge », a-t-il insisté, dressant un constat alarmiste.
« Le taux d’absentéisme est plus élevé qu’avant la crise du Covid, les difficultés à recruter sont fortes (…) et des tensions majeures existent sur les spécialités médicales assujetties aux gardes et astreintes », a-t-il détaillé.
« Des lits sont fermés dans plus de trois quarts des établissements, y compris médico-sociaux, beaucoup de blocs tournent au ralenti et on note dans toutes les régions des fermetures de services d’urgence », a ajouté le président de la FHF, pour qui « la perspective des vacances d’été inquiète ».
Afin de limiter les dégâts à l’hôpital public, il a réclamé « des mesures de revalorisation immédiates des rémunérations des gardes et astreintes » médicales, ainsi que « la revalorisation des indemnités de nuit et de week-end » pour les soignants.
« Je sais que ces mesures sont très fortes, exceptionnelles, mais je demande que l’on considère pleinement l’urgence de la situation. Nous ne pouvons plus attendre », a-t-il conclu.
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