Lancée à la mi-juillet, cette enquête révèle que les besoins non couverts en trésorerie des hôpitaux atteignent 1,3 milliard d’euros, tandis que ceux concernant le financement des investissements s’élèvent à 2 milliards d’euros. Une situation jugée alarmante par la FHF, qui y voit les conséquences des difficultés du secteur bancaire à couvrir les besoins des établissements de santé et médico-sociaux. En cause, les accords de Bâle 3, mais aussi le retrait de la banque Dexia, principal acteur du marché.

Afin de trouver une solution au plus vite, la FHF a rencontré plusieurs conseillers de l’Elysée et du gouvernement. Elle a demandé, entre autres, la possibilité pour les hôpitaux d’accéder à des prêts de court terme auprès de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), la création d’un « livret H » et la modification de l’arrêté de 2008 sur le versement de l’assurance maladie aux établissements de santé pour avancer de plusieurs jours les paiements.