Au regard des exigences et des sujétions liées à l’emploi de sapeur-pompier professionnel, les nécessités de service auxquelles est soumis un SDIS ne paraissent pas adaptées à l’exercice d’un temps partiel ou d’un temps non complet, ne serait-ce qu’au vu des contraintes de formation et de gestion de l’urgence inhérentes à ce type de missions. Le volontariat et l’engagement citoyen, qui fondent notre modèle de sécurité civile, et que le Parlement a encore récemment encouragé avec l’adoption de la loi n° 2021-1520 du 25 novembre 2021 (dite « loi Matras »), paraissent plus à même de satisfaire la viabilité du fonctionnement des SDIS et, plus globalement, de notre dispositif de prévention et de secours.
Texte de référence : Question écrite n° 00844 de M. Patrice Joly (Nièvre – SER) du 14 juillet 2022, Réponse publiée dans le JO Sénat du 26 janvier 2023