Le gouvernement a décidé d'affecter 650 millions d'euros aux Ehpad, dont 190 millions pour les établissements publics, en réponse aux grosses difficultés financières du secteur, a annoncé mardi 23 avril 2024 au Figaro la ministre déléguée aux Personnes âgées, Fadila Khattabi.
Treize organisations du secteur du grand âge, public et associatif, ont tiré lundi 22 avril 2024 la sonnette d'alarme sur la « gravité de la situation » financière, d'une ampleur « inédite », touchant leurs établissements et les services d'autonomie à domicile.
La Fédération hospitalière de France (FHF) a tiré, jeudi 18 avril 2024, la sonnette d'alarme sur la situation budgétaire des Ehpad publics, appelant les autorités à augmenter de 5 % tous les tarifs, comme le forfait « soin » de la Sécurité sociale, pour permettre notamment de recruter.
Lors d'un ultime vote au Sénat, le Parlement a définitivement adopté mercredi 27 mars 2024 une loi pour le "bien-vieillir", sans masquer ses inquiétudes sur l'avenir du secteur de l'autonomie, toujours privé d'une loi de programmation financière sur le grand âge pourtant promise de longue date. Olivier Richefou, Président du Conseil départemental de la Mayenne et Président de la commission Grand âge des Départements de France répond à nos questions.
Le texte portant mesures pour bâtir la société du bien-vieillir et de l’autonomie confirme la création, dans chaque département, d'un service public départemental de l'autonomie (SPDA).
Députés et sénateurs se sont accordés mardi 12 mars 2024 sur une panoplie de mesures pour le « bien-vieillir » en aboutissant à un compromis sur une proposition de loi au Parlement, en attendant une possible loi sur le grand âge promise par le gouvernement.
Les sénateurs s'emparent mardi 30 janvier 2024 d'une proposition de loi pour le "bien-vieillir", un texte soutenu par le gouvernement avant une autre loi promise sur le grand âge, impatiemment attendue au Parlement d'ici la fin de l'année.
Le 21 décembre 2023, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) 2024. Il censure des mesures dont la limitation de prescription en téléconsultation de certains médicaments en tension d'approvisionnement.
L’AMF et la Mutualité Française viennent de publier la 2e édition de leur baromètre santé-social.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 a été, le 4 décembre 2023, considéré comme définitivement adopté par le Parlement après un énième recours au 49.3 par le Gouvernement. S'il comporte des mesures pour les établissements de soins et médico-sociaux, le texte reste en-dessous des attentes de ces acteurs.
Deux nouvelles lois et une stratégie à long terme : le Gouvernement a présenté vendredi 17 novembre 2023 ses projets pour adapter la société au vieillissement de la population, qui laissent toutefois les acteurs du secteur partagés.
Selon une récente étude du Shift Project, les émissions du secteur de l’autonomie représentent environ 1,3 % des émissions françaises de gaz à effet de serre (GES).
La FHF et les associations d'élus demandent au Gouvernement de lancer une grande concertation sur le financement public et l'organisation de la santé en France.
L'UNCCAS demande au Gouvernement de transformer la réduction d'impôts de 25 % sur les frais de résidence en Ehpad en crédit d'impôt.
Une instruction interministérielle précise les modalités de mise en place des commissions départementales de suivi des établissements et services sociaux et médico-sociaux en difficultés financières.
Les cinq fédérations hospitalières ont interpellé lundi 16 octobre 2023, dans une lettre ouverte, la Première ministre Élisabeth Borne pour obtenir 1,5 milliard d'euros supplémentaires aux crédits affectés aux hôpitaux pour 2023 dans le projet de budget 2024 "pour compenser les effets de l'inflation".
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2024 a été présenté par le Gouvernement le 26 septembre 2023. Il prévoit notamment de revoir les modes de financement des établissements de santé. Néanmoins, pour les fédérations hospitalières, il ne prend pas assez en compte l'inflation et la situation budgétaire des hôpitaux.
Tarification équitable ou rupture de service public ? La Collectivité européenne d'Alsace (CEA) a décidé d'autoriser les Ehpad non lucratifs à fixer, pour une même prestation d'hébergement, des tarifs différenciés aux résidents en fonction de leurs moyens financiers, un virage qui inquiète certains établissements.
La FHF s'inquiète d'un possible rendez-vous manqué à l'occasion du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024.
Les personnes handicapées vieillissantes n'ont pas suffisamment accès aux soins et à un accompagnement adéquat, à cause d'un « défaut d'anticipation des pouvoirs publics », pointe un rapport de la Cour des comptes publié mercredi 13 septembre 2023.