Le Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) préconise de confier les rênes du service public de la petite enfance aux EPCI.
Faute d'effectifs soignants suffisants, "une réduction accrue du nombre de maternités" est nécessaire, selon un rapport présenté à l'Académie de médecine qui juge "illusoire de soutenir" celles réalisant moins de 1 000 accouchements par an.
La loi visant à faire évoluer la formation de sage-femme a été votée fin janvier.
Pour remédier aux importantes difficultés de ressources humaines que connaissent les hôpitaux publics, la FHF propose de renforcer rapidement et durablement leur attractivité.
La moitié des personnels de l'hôpital public ne conseilleraient pas leur métier, même s'ils restent très majoritairement (80 %) fiers de leur travail, selon une étude publiée mercredi 1er février 2023 par la Fédération hospitalière de France, qui regroupe hôpitaux et maisons de retraites.
Engagée le 11 janvier 2023, la phase de concertations territoriales prévoit 17 rendez-vous en région.
Un « Fonds d’innovation pour la petite enfance » doit permettre de préfigurer ce nouveau service public dès 2023.
Le Gouvernement accorde un délai de grâce aux établissements d'accueil des jeunes enfants (EAJE) pour se conformer aux exigences du décret du 30 août 2021.
En proie à d'importantes pénuries de personnel, les crèches pourront bientôt recruter plus facilement des salariés non diplômés, et les former en interne : un assouplissement assumé par le Gouvernement et approuvé par les employeurs, mais qui inquiète une partie des professionnels.
Selon la Cnaf, plus de 10 000 postes sont vacants dans les établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE).
Selon l'UNIOPSS, les établissements d'accueil du jeune enfant ne sont pas en mesure d'appliquer la réforme NORMA prévue pour septembre 2022.
Le Gouvernement veut créer "un service public de la petite enfance" afin d'ouvrir 200 000 places d'accueil supplémentaires pour répondre au besoin actuel de solutions de garde des jeunes enfants, a indiqué mercredi 6 juillet 2022 la Première ministre Élisabeth Borne.
Le Gouvernement a apporté le 28 avril 2022 des réponses, à quatre reprises, aux demandes de reconnaissance des missions des sages-femmes territoriales qui lui ont été soumises par l’intermédiaire de questions au Parlement.
Le turn-over s'aggrave dans les crèches, les tâches administratives augmentent et les horaires s'allongent au détriment d'un "encadrement optimal" des bébés, alertent professionnels et collectivités favorables à une remise à plat urgente pour, en premier lieu, répondre à la pénurie de personnel.
Un service public de la petite enfance ne pourra être créé sans reconnaître, au préalable, le rôle majeur joué par les élus locaux, estime l'AMF.
Lors de la Conférence sur les métiers de l'accompagnement social et médico-social, le 18 février 2022, des mesures salariales destinées à revaloriser et reconsidérer les métiers du secteur médico-social ont été actées. Une mesure, qui concerne notamment "30 000 personnels sous statut de la fonction publique", et qui vise à rétablir l'« équité avec les personnels soignants" en instaurant une "revalorisation de 183 euros nets par mois aux professionnels de la filière socio-éducative", cofinancée par les départements.
Pour le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le bloc communal doit être reconnu comme chef de file du service public d’accueil de la petite enfance.
Le gouvernement veut, à la fois, proposer des solutions d'accueil des enfants et contribuer à réduire les tensions de recrutements dans le secteur de la petite enfance.
La Fédération française des entreprises de crèches (FFEC) avance des solutions pour créer un droit opposable effectif des enfants à un accueil de qualité.
Une récente circulaire de la Cnaf détaille les modalités d’accompagnement des relais petite enfance par les CAF.