Le gouvernement ambitionne une "réduction durable dans les cinq ans" du nombre de bidonvilles, dans lesquels 16 000 personnes, notamment roms, vivent dans des conditions indignes, selon une circulaire publiée mardi 30 janvier qui plaide pour une politique "à la fois humaine et exigeante".
La CNCDH a émis un avis sur le respect des droits fondamentaux des populations vivant en bidonvilles.
La présidente de la communauté urbaine de Lille, Martine Aubry, a demandé mercredi soir un meilleur respect de l'application d'une circulaire d'août 2012 encadrant le démantèlement des bidonvilles roms et appelé l'État à la "solidarité nationale" pour accueillir ces populations.