Le gouvernement pourrait réduire la période d'isolement des malades du Covid-19 et des cas contacts, jugeant que la durée actuelle de 14 jours est "trop longue". Cette mesure se justifie-t-elle alors que les indicateurs de l'épidémie continuent globalement de se détériorer ?
Le Conseil d'État a entériné en grande partie, dimanche 6 septembre 2020 dans la soirée, des arrêtés préfectoraux contestés imposant le port généralisé du masque, notamment à Strasbourg et Lyon. Ailleurs en France, d'autres arrêtés sont débattus : le point à travers la France.
Depuis quelques semaines, une recrudescence du nombre de cas de Covid-19 est malheureusement constatée, ainsi qu’une augmentation du nombre de clusters sur l’ensemble du territoire. Pour faire face à cette situation et pour prendre en compte les dernières connaissances scientifiques, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a publié un nouvel avis le 20 août 2020.
Avec la rentrée des classes mardi 1er septembre 2020 se posent toute une série de questions très pratiques sur la façon d'accueillir les élèves au mieux, du port du masque au fonctionnement de la cantine ou de la récréation.
Le Premier ministre Jean Castex a suggéré jeudi 27 août 2020 que les grands-parents évitent d'aller chercher les enfants à l'école, "quitte à renforcer le périscolaire", une idée que l'Association des Maires de France (AMF) juge "très compliquée à assurer dans de nombreuses communes".
Après la décision du gouvernement de ne pas fournir de masques gratuits à la rentrée, les collectivités se sont engouffrées dans la brèche pour en distribuer à sa place, en s'approvisionnant souvent auprès de la production locale.
Les administrations d'État appliqueront des règles similaires à celles des entreprises sur le port du masque à partir du 1er septembre 2020, a indiqué la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, à l'issue d'une réunion mercredi 26 août 2020 avec les syndicats.
Mardi prochain, plus de 12 millions d'élèves feront leur rentrée dans des conditions peu ordinaires : avec un masque dans le second degré et pour tous les enseignants, et sous la menace de nouveaux durcissements des règles sanitaires si la situation épidémique se dégrade.
Les départements et régions ont multiplié mardi 25 août 2020 les annonces de distribution de masques gratuits pour les élèves, après la confirmation de l'exécutif qu'il n'en fournirait qu'aux plus précaires, malgré les appels pressants de l'opposition.
Une trentaine de maires franciliens de gauche demandent à l'État une "action commune" pour gérer "la grave crise économique et sociale qui s'annonce", provoquée par l'épidémie du coronavirus, dans un livre blanc publié lundi 17 août 2020.
C’est seulement la troisième fois depuis 2004 que la vigilance rouge canicule est déclenchée.
À la rentrée de septembre 2020, les règles de distanciation physique qui prévalaient jusqu'ici en raison du coronavirus seront encore assouplies dans les établissements scolaires, selon le dernier protocole sanitaire publié par le ministère de l'Éducation.
Avec l’appui de La Poste, le ministère des Solidarités et de la Santé distribue 50 millions de masques à des publics précaires.
Les autorités préparent les esprits à des obligations locales du port du masque en extérieur : il pourra être imposé dans les zones où l'épidémie de Covid-19 remonte, une décision déjà prise vendredi 31 juillet 2020 pour la métropole de Lille.
Le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports vient de publier la circulaire de rentrée 2020.
Quatre mois après avoir été jugé "inutile" par les autorités pour contenir l'épidémie de coronavirus, le port du masque est désormais obligatoire dans les lieux publics clos, et pourra même valoir une amende de 135 euros en cas d'infraction.
La ministre des Sports poursuit cet été son action pour prévenir les risques de noyades chez les jeunes enfants.
Encore de possibles restrictions des déplacements, mais fin de la trêve hivernale, de l'encadrement des prix des gels et masques et encore retour de la carence en cas d'arrêt maladie : c'est la fin de l'état d'urgence sanitaire ce vendredi 10 juillet 2020, mais pas un retour complet à la normale.
Le rapporteur public a demandé vendredi 3 juillet 2020 au Conseil d'État une astreinte de 10 millions d'euros par semestre si le gouvernement n'agit pas contre la pollution de l'air, un fléau qui provoque près de 50 000 morts prématurées par an en France.
Douze médicaments ont été reconnus comme innovants depuis janvier 2020, afin que les malades puissent en bénéficier rapidement, grâce à des procédures accélérées, souligne la Haute autorité de Santé.