Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé mardi 29 octobre que les aides de l'État pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires seraient maintenues à leur "niveau actuel" pour toutes les communes.
L'Association des maires de France (AMF) est revenue à la charge, ce jeudi, concernant le financement des nouveaux rythmes scolaires, en demandant à l'État de "stabiliser sa participation" au coût de la réforme pour les collectivités locales.
Près d'1,3 million d'élèves ont déjà expérimenté les nouveaux rythmes scolaires lors de l'année 2013-2014 et, à la rentrée prochaine, la réforme s'étendra à l'ensemble des écoles du territoire. À quelques semaines de ce nouveau branle-bas de combat, Weka a interrogé des élus et personnels communaux, des enseignants et des parents d'élèves ayant ou non expérimenté cette réforme. Bilan de cette première année.
Le préfet du Haut-Rhin a annoncé mercredi qu'il allait intenter des procédures devant la justice administative contre huit communes - dont Colmar, 67 000 habitants - qui refusent d'appliquer en septembre la réforme des rythmes scolaires.
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), saisi en référé par la préfecture des Hauts-de-Seine, a suspendu mardi 24 juin les délibérations prises par les mairies de Levallois-Perret et Asnières pour ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires.
La mairie de Paris a sèchement rejeté mardi les ajustements à la réforme des rythmes scolaires (ARE) proposés par la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, affirmant qu'ils ne correspondaient à "aucune" demande formulée par la communauté éducative. L'UMP a récusé cette affirmation, document à l'appui.
"S'achève le temps des adultes" et "commence le temps des enfants" : à moins de trois mois de la généralisation obligatoire des nouveaux rythmes scolaires, Benoît Hamon a tenté jeudi 12 juin de clore le débat sur cette réforme contestée.
Le maire DVG de Montpellier, Philippe Saurel, a présenté jeudi un nouveau projet d'application de la réforme des rythmes scolaires, la réforme précédente présentée en mai ayant été retoquée par le conseil des écoles.
Les conseils d'école de Lyon ont adopté vendredi à une très courte majorité la nouvelle organisation du temps scolaire proposée par la municipalité, le regroupement des activités périscolaires le vendredi après-midi ayant suscité de vifs débats.
Plusieurs centaines de personnes - enseignants, parents et élus - se sont rassemblées mercredi à Créteil pour demander l'abrogation de la réforme des rythmes scolaires, qui doit être généralisée à la rentrée, a constaté une journaliste de l'AFP.
Une large majorité des Français estime que l'application de la réforme des rythmes scolaires sera "compliquée" et entraînera "des contraintes d'organisation", même s'ils sont deux tiers à approuver les cours le matin, selon un sondage CSA.
Face aux informations contradictoires qu'elles reçoivent de la part du rectorat et de la mairie au sujet des rythmes scolaires, des organisations de parents d'élèves marseillaises s'alarment vendredi de cette "situation confuse et délétère", dans une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale.
Des représentants d'enseignants et parents d'élèves ont exprimé ces derniers jours leur mécontentement sur les conditions de mise en œuvre à Bordeaux de la réforme des rythmes scolaires, dénonçant des restrictions budgétaires qui, selon eux, la vident de sens.
Le conseil d'agglomération de Montpellier a adopté à une très large majorité lundi 19 mai un vœu dans lequel il demande "solennellement au gouvernement d'assouplir le calendrier" de la réforme des rythmes scolaires et "d'autoriser les villes à une mise en place en septembre 2015".
La mairie de Bordeaux a détaillé vendredi 16 mai sa réforme des rythmes scolaires avec des mercredis matins travaillés et des activités péri-éducatives une fois par semaine pour les élémentaires sur deux heures, précisant qu'elle ne profiterait pas de l'assouplissement proposé "trop tard" par le ministre de l'Éducation.
Le rapport de la mission d'information du Sénat sur les rythmes scolaires a été rejeté mercredi, au grand dam de sa rapporteure Françoise Cartron (PS) qui y a vu "un coup politique" de l'UMP.
La ville de Lyon a annoncé mercredi avoir réussi à organiser la réforme des rythmes scolaires qui verra, à compter de septembre 2014, les écoliers travailler le mercredi matin, tandis que le temps périscolaire sera regroupé le vendredi après-midi, avec un recrutement de 700 animateurs supplémentaires.
Le décret sur les rythmes scolaires introduisant les assouplissements prévus par le nouveau ministre de l'Éducation, Benoît Hamon, pour les communes peinant à mettre en place la semaine de 4,5 jours à la rentrée de septembre, est paru au Journal officiel.
L'aide financière de l'État accordée aux collectivités pour la mise en place de la semaine de quatre jours et demi dans toutes les écoles sera prolongée d'un an, jusqu'en 2015-2016, a annoncé mercredi Benoît Hamon.
Les professionnels du tourisme ont à nouveau réclamé lundi au ministre de l'Éducation Benoît Hamon, qui prévoit d'assouplir la réforme sur les rythmes scolaires, l'instauration d'un zonage dans le cas où la durée des vacances estivales passerait de 8 à 6 semaines.