Près d'un tiers des écoles primaires passeront à la semaine de quatre jours à la rentrée prochaine, en accord avec les municipalités, à la place de la semaine de quatre jours et demi instaurée sous le quinquennat précédent, a indiqué mardi 18 juillet le ministère de l’Éducation.
Le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) a "condamné" mercredi 5 juillet la "démarche" du gouvernement pour l'assouplissement des rythmes scolaires et "exigé" que tout projet concernant les agents de la fonction publique territoriale lui soit soumis, a indiqué l'instance jeudi 6 juillet.
Le décret autorisant les communes à revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de quatre jours d'école en primaire est paru mercredi 28 juin au Journal officiel, un coup de canif à la réforme mise en œuvre par le précédent gouvernement.
Le maire LR de Marseille Jean-Claude Gaudin a annoncé le mercredi 14 juin, le maintien du rythme scolaire actuel de 4,5 jours pour la rentrée 2017 dans les écoles de la cité phocéenne et un retour à la semaine de 4 jours pour la rentrée 2018.
Le groupe de travail du Sénat sur la réforme des rythmes scolaires, que veut assouplir le nouveau ministre de l'Éducation, a recommandé jeudi 8 juin de ne pas revenir à la situation antérieure, à savoir une semaine d'école de quatre jours, et réclame une évaluation du dispositif.
Les maires des grandes villes regrettent le manque de concertation sur l'assouplissement des rythmes scolaires et le dédoublement de certaines classes de CP envisagé par le gouvernement, qui posent selon eux d'importantes difficultés localement.
Le nouveau ministre de l’Éducation rouvre le dossier sensible des rythmes scolaires : il doit donner la possibilité aux communes de revenir à la semaine de quatre jours dans les écoles dès la rentrée prochaine, un mouvement qui pourrait s'amplifier l'année suivante.
Dispositif pour faire les devoirs à l'école, et pas à la maison, assouplissement des rythmes scolaires, CP dédoublés et aménagement de la réforme du collège : le nouveau ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer précise, par petites touches, ses projets pour la prochaine rentrée.
Les rythmes scolaires en primaire, pour lesquels le président Emmanuel Macron veut laisser plus de liberté, doivent être discutés localement, a indiqué vendredi 19 mai, le nouveau ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.
La réforme controversée des rythmes scolaires semble en sursis après la présidentielle : la plupart des favoris souhaitent la modifier en laissant, a minima, davantage de liberté aux communes pour choisir leur organisation.
Le nombre d'animateurs qui encadrent les enfants en maternelle et élémentaire, dans le cadre d'un projet éducatif territorial, a été diminué malgré la vive opposition des syndicats.
Le sénateur-maire (Les Républicains) de Troyes François Baroin, président de l'Association des Maires de France qui tient son Congrès à Paris cette semaine, a dit mardi 31 mai souhaiter "une négociation à 640 millions d'euros" avec l'État en conséquence de la réforme des rythmes scolaires.
Près de deux ans après sa généralisation, la réforme des rythmes scolaires satisfait une large majorité d'élus de communes rurales, qui réclament toutefois une simplification des papiers à remplir et craignent un essoufflement de l'offre des ateliers périscolaires.
L'État a pérennisé les aides aux communes en difficulté pour financer les activités périscolaires mises en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, a annoncé dimanche 6 mars le ministère de l'Éducation nationale.
Coût pour la collectivité, fatigue des élèves, difficultés d'organisation, contenu pédagogique... : la réforme des rythmes scolaires a-t-elle réellement un impact positif sur l'apprentissage ?
Les activités périscolaires prévues par la réforme des rythmes scolaires ont été mises en place dans la quasi-totalité des communes concernées, malgré des difficultés.
Le Premier ministre a confié le 21 octobre par décret pris en application de l'article LO 297 du Code électoral, à la sénatrice Françoise Cartron, la mission d'établir un bilan des initiatives prises par les élus locaux pour organiser et développer les activités périscolaires et de définir les conditions d'un accompagnement renforcé par les services de l'État aux communes.
Impact financier, difficultés à recruter des animateurs, manque de locaux, absence de cohérence avec les programmes... Adopter la réforme des rythmes scolaires est compliqué.
Le Conseil d’État a estimé qu'il n'avait pas lieu de statuer sur le pourvoi de la commune de Marseille contre une ordonnance du tribunal administratif qui lui enjoignait de mettre en place des activités périscolaires, car elle l'a déjà fait.
L'organisation des activités périscolaires coûte plus cher en transport aux conseils généraux : un total d'environ 80 millions d'euros en 2014. Certains départements conventionnent avec les communes.