Au terminus, un bras télescopique sort du toit, se déplie et va se connecter à un mât futuriste pour recharger les batteries. Quelques minutes plus tard, le joli bus électrique peut repartir à travers Amiens, où il doit offrir un confort digne d'un petit tramway.
Une flotte de dix autocars électriques assurera prochainement les liaisons régionales entre Avignon, Aix-en-Provence et Toulon, une décision présentée vendredi 5 octobre par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur comme une première de cette ampleur en Europe.
La métropole d'Amiens va s'équiper d'ici à 2019 de 43 bus 100 % électriques, du fabriquant espagnol Irizar, dans le cadre d'un plan de 122 millions d'euros de refonte des transports en commun, a annoncé lundi 23 octobre la collectivité.
À la faveur de législations imposant des véhicules propres, les bus électriques commencent à se frayer un chemin dans les villes françaises, mais de nombreuses questions se posent encore sur leur validité technique et leur modèle économique.
La ville de Paris a voté mardi 28 mars 2017 un plan de déplacement de sa propre administration visant à réduire les émissions de gaz à effets de serre en se déplaçant moins, ou de manière moins polluante, en bannissant le diesel, en promouvant le vélo et le télétravail.
Le ministère de l'Écologie a annoncé mardi 31 mars dans un communiqué l'entrée en vigueur le 1er avril d'un bonus pouvant aller jusqu'à 10 000 euros pour l'achat d'une voiture propre et la mise au rebut d'un ancien véhicule diesel.
La région Haute-Normandie a annoncé mercredi 2 avril qu'elle avait l'intention d'offrir 5 000 euros aux particuliers et jusqu'à 25 000 euros aux entreprises et collectivités qui achèteront des voitures électriques.
Prenant acte du développement des véhicules hybrides et électriques, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a lancé ce 27 avril un AMI aux collectivités déployant des infrastructures de recharge de ces véhicules sur leur territoire.