Les chiffres de cette enquête, débutée par le Cereq dès 2007 auprès de 25 000 jeunes diplômés, sont inquiétants. Parmi les 739 000 étudiants sortis de formation initiale cette année-là, 62 % ont commencé leur vie active par une période de chômage. Celle-ci dépend du niveau de diplôme : pour 56 % des non-diplômés par exemple, elle a duré plus d’un an. Après ces premiers résultats divulgués en 2011, le Cereq a approfondi son étude. 31 % des premières embauches ont été réalisées « sur des emplois à durée indéterminée » et un tiers des jeunes sont « intérimaires, vacataires, en contrat aidé ou en CDD ». Une réelle précarité due, selon le centre, à la crise de 2008.