Les enseignants du secondaire ne semblent pas décidés à voir évoluer leurs obligations de service, du moins pas sans compensation. Ainsi, 42 % d’entre eux sont défavorables « à un allongement du temps de présence obligatoire » dans l’établissement et 33 % y sont favorables mais seulement « en contrepartie d’une revalorisation de la rémunération ». Dans le même ordre d’idées, 23 % des enseignants interrogés seraient prêts à accepter à condition d’une contrepartie en termes de réduction d’heures de cours. Enfin, ils restent très attachés au maintien du cadre national pour la définition de leurs obligations de service : 61 % des enseignants du second degré s’opposent « à ce qu’une partie des obligations de service soit définie au niveau de l’établissement et non au niveau national ».