Les dispositions de la directive 2003 /88 /CE du 4 novembre 2003 telles qu’interprétées par la CJUE dans son arrêt C-350/06 et C-520 /06 du 20 janvier 2009 font obstacle à l’extinction du droit au congé annuel à l’expiration d’une certaine période lorsque le travailleur a été en congé de maladie ou de maternité durant tout ou partie de cette période. Dès lors, en vertu de ces dispositions, l’autorité administrative n’a pu légalement rejeter une demande de report de ses congés annuels de l’année 2011 non pris du fait que l’agent avait été placé en congé de maladie et en congé de maternité au cours de cette même année.
Texte de référence : CAA de Lyon, 3e chambre – formation à 3, 25 juillet 2017, n° 15LY02524, Inédit au recueil Lebon