Pour les trois affaires, le juge administratif suprême a statué sur des demandes d’équivalence pour l’accès au concours d’ingénieur territorial en rejetant à chaque fois les recours menés contre la commission d’équivalence des diplômes pour l’accès à la fonction publique territoriale.
Diplômes inopérants
Le Conseil d’État a estimé que ni le diplôme d’études supérieures spécialisées Urbanisme et aménagement délivré par l’Institut d’urbanisme et d’aménagement et d’administration territoriale de Grenoble (décision n° 332114), ni le diplôme d’études supérieures spécialisées Paysage et aménagement des régions méditerranéennes délivré par l’Université Aix-Marseille II (décision n° 332113), ni le master professionnel d’économie, mention Environnement, spécialité développement durable, management environnemental et géomatique délivré par l’université de Paris I (décision n° 331067), ne présentaient « un caractère scientifique ou technique ».
Insuffisance d’expérience professionnelle
Dès lors, la commission n’a pas commis d’erreur d’appréciation en refusant aux requérants leur demande d’équivalence pour l’accès au concours d’ingénieur territorial. D’autant, ont relevé les sages du Palais Royal, que leur expérience professionnelle « ne suffisait pas à compenser l’écart entre ces diplômes et ceux qui sont requis pour se présenter au dit concours ».
Franck Vercuse
Textes de référence :
- Décision du Conseil d’État du 26 mars 2010, req. n° 331067
- Décision du Conseil d’État du 26 mars 210, req. n° 332113
- Décision du Conseil d’État du 26 mars 2010, req. n° 332114