Dans sa réponse adressée à Rudy Salles, député Nouveau Centre des Alpes-Maritimes, Éric Woerth a rappelé le caractère distinct des deux visites médicales dont il est question. Le médecin agréé « vérifie l’aptitude de l’agent lors de son recrutement », alors que le médecin exerçant ses missions au sein d’un service de médecine préventive « procède à un examen médical périodique de l’agent dans un objectif de prévention », a précisé le ministre.
Une obligation légale
En effet, pour être nommé dans la fonction publique territoriale (article 10 du décret du 30 juillet 1987) ou pour être recruté comme contractuel (article 2-4 du décret relatif aux agents non titulaires), tout candidat doit produire à l’autorité territoriale, un certificat médical délivré par un médecin généraliste agréé constatant que l’intéressé n’est atteint d’aucune maladie ou infirmité ou que les maladies ou infirmités constatées ne sont pas incompatibles avec l’exercice des fonctions postulées.
Dans le cadre de la médecine préventive (article 48 de la loi du 19 février 2007 sur la territoriale), la législation prévoit par ailleurs que les agents territoriaux sont soumis à un examen médical au moment de l’embauche (ainsi qu’à un examen médical tous les deux ans).
Cas des emplois multiples
Pour les fonctionnaires territoriaux nommés dans plusieurs emplois permanents à temps non complet, cet examen médical se déroule dans la collectivité qui emploie le fonctionnaire pendant la quotité horaire hebdomadaire la plus longue.
Franck Vercuse
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