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De nouvelles mesures pour renforcer la sécurité des établissements de santé

Santé

Le gouvernement va notamment déployer 75 millions d’euros sur 3 ans pour équiper les établissements en matériel de vidéo-surveillance et pour sécuriser les accès.

Au cours d’une réunion de travail avec les fédérations hospitalières, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a présenté, le 3 octobre, de nouvelles mesures pour renforcer la sécurité des établissements de santé et des professionnels qui y exercent. « Le contexte de menace terroriste dans lequel s’inscrit notre pays impose une vigilance accrue sur l’ensemble du territoire et nécessite de renforcer la sécurité des établissements de santé », a expliqué Marisol Touraine. Ces enjeux rejoignent une autre réalité, a ajouté la ministre : les professionnels de santé sont parfois exposés à des situations de violences physiques ou d’atteintes aux biens.

Pour y faire face, Marisol Touraine a donc annoncé les mesures suivantes :

  • Des patrouilles mobiles « Vigipirate – Sentinelle » seront déployées sur les sites les plus sensibles. « En cas d’attentat, la sécurité des établissements de soins accueillant localement des victimes sera renforcée, afin de prévenir le risque de sur-attentat » ;
  • Chaque établissement devra élaborer un plan de sécurité d’établissement (PSE) pour traiter les questions de sécurité dans leur globalité (attentats, violences, systèmes d’information…).
  • Des formations seront proposées aux professionnels et aux usagers du système de santé en matière de vigilance, de prévention et de réaction face à une menace d’attentat, mais aussi face aux violences ;
  • 75 millions d’euros seront investis sur les trois prochaines années, soit 25 millions par an, en particulier pour équiper les établissements, qu’ils soient publics ou privés, en matériel de vidéo-surveillance ou pour sécuriser les accès ;
  • La sécurité des systèmes d’information des établissements sera également renforcée : un plan spécifique sera dévoilé très prochainement.

« Penser la sécurisation des établissements de santé face au risque d’attentat ou face aux violences qui s’exercent au premier chef contre les professionnels de santé, c’est réfléchir à un équilibre entre la nécessité de garantir la sécurité des établissements, d’une part, et, d’autre part, de faire en sorte que ces établissements restent un lieu accessible à tous », a déclaré la ministre des Affaires sociales et de la Santé à l’issue de cette réunion.

Posté le 07/10/16 par Rédaction Weka