Les parlementaires ont entamé l’examen d’une proposition de loi visant à relancer l’organisation des classes de découverte.
Le Conseil d'État a rejeté un recours en référé contre l'arrêté créant des groupes de niveau à partir de la rentrée au collège déposé par la fédération syndicale Unsa Éducation, estimant qu'il n'y a pas "d'urgence" à statuer, dans une décision publiée mardi 30 avril 2024.
Le tribunal administratif de Montreuil a suspendu vendredi 26 avril 2024 les arrêtés pris par douze villes du département de Seine-Saint-Denis mettant l'État en demeure d'appliquer un "plan d'urgence" pour l'éducation, arguant que ces mesures ne relevaient pas du pouvoir d'un maire.
Des recours ont été déposés devant le Conseil d'État par le Sgen-CFDT et par des parlementaires écologistes contre l'arrêté créant des groupes de niveau à partir de la rentrée prochaine au collège, a-t-on appris vendredi 19 avril 2024 auprès du syndicat d'enseignants et de source parlementaire.
Les syndicats d'enseignants de Seine-Saint-Denis ont appelé à une nouvelle grève le lundi 22 avril 2024, jour de la rentrée après les vacances de printemps, à l'issue d'une rencontre jugée décevante lundi 15 avril avec la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet.
L'État a été condamné pour les heures perdues par des élèves de région parisienne faute de remplacement de professeurs, a annoncé mercredi 10 avril 2024 le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, dans le cadre d'un recours collectif sur ce sujet brûlant au sein de l'Éducation nationale.
Pour accompagner la mise en place des groupes de niveau en 6e et 5e à la rentrée scolaire 2024, le ministre de l’Éducation nationale entend favoriser le recours à des professeurs des écoles volontaires.
Emmanuel Macron acte un nouveau changement de pied sur la formation initiale des enseignants en ramenant le concours du professorat des écoles à bac+3 au lieu de bac+5, une réforme envisagée comme un remède à la grave crise de recrutement dans l'Éducation nationale.
Douze villes de Seine-Saint-Denis ont mis mardi 2 avril 2024 l'État en demeure d'appliquer le "plan d'urgence" pour l'éducation dans le département, sur fond de mobilisation d'enseignants et de parents d'élèves depuis plus d'un mois.
"Nous ne trierons pas nos élèves !" : des syndicats d'enseignants ont appelé mardi 26 mars 2024 à la grève et à manifester le 2 avril pour demander l'abandon des mesures du "choc des savoirs", en particulier les groupes de niveau au collège, mais aussi pour les salaires et des moyens pour l'école publique.
"Je vais vous casser la figure !" : pendant une récréation en juin 2023, la professeure des écoles Jacqueline Joseph aperçoit deux parents d'élèves hurler aux grilles de son école primaire, qui l'accusent d'avoir frappé leur fils de neuf ans.
Après quatre semaines de mobilisation, les enseignants de Seine-Saint-Denis étaient mardi 19 mars 2024 à Paris à la tête du cortège de l'Éducation nationale dans le rassemblement des fonctionnaires pour réclamer une nouvelle fois un plan d'urgence pour l'école dans le département.
Elles ont « permis sans doute de sauver des vies » : les procédures anti-intrusion ont probablement évité le pire dans un collège près de Dijon, où un élève a menacé sa principale vendredi 15 mars 2024 avec un couteau, sans pour autant faire de blessés.
Groupes en maths et français au collège, redoublement décidé désormais par les enseignants au primaire, mise en place d'une classe spécifique pour les élèves qui ont échoué au brevet : les textes parus au JO dimanche 17 mars 2024 détaillent ces mesures annoncées par Gabriel Attal lorsqu'il était ministre de l'Éducation.
La laïcité est "aujourd’hui plus que jamais menacée", estime le Premier ministre Gabriel Attal dans un entretien mercredi 13 mars 2024 à l'AFP, où il affirme aussi que les groupes de niveau en français et maths au collège l'an prochain seront "la règle", "au moins sur les trois quarts de l'année", et la classe entière "l'exception".
Une mission de contrôle du Sénat vient d’édicter 38 recommandations pour protéger l’école, ainsi que l’ensemble du personnel qui y travaille, et restaurer l’autorité de l’institution scolaire.
Lassés du manque de moyens et de personnel ou de la vétusté des établissements, les syndicats d'enseignants de Seine-Saint-Denis ont lancé depuis une semaine un mouvement de grève pour dénoncer leur situation et réclamer, en outre, l'abandon de la réforme sur les groupes de niveau au collège.
La ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet a assuré vendredi 23 février 2024 qu'il n'y aurait "pas de suppressions d'emplois" dans le secteur scolaire malgré les économies supplémentaires d'un montant global de 10 milliards d'euros décidées par le gouvernement dans le budget 2024.
Le ministère de l'Éducation nationale vient de publier la 2e édition du Baromètre du bien-être au travail des personnels de l'Éducation nationale.
Les syndicats Snes-FSU, CGT et SUD ont appelé à une nouvelle grève dans l'Éducation nationale mardi 6 février 2024 pour défendre les salaires et s'opposer à la politique éducative au collège, après une grève qui a mobilisé jeudi 1er février un enseignant sur cinq.