Un rapport sur les territoires connectés présenté le 26 octobre 2021 par la DGE émet plus de cinquante recommandations pour construire un territoire intelligent. Un processus à élaborer pas à pas et non pas globalement, selon une idée reçue.
Alors que le confinement a fait découvrir les vertus du télétravail et de la vie au vert, le "tout métropole" et la densification urbaine sont des concepts remis en question par urbanistes et architectes qui cherchent, utopie ou non, à dessiner la "ville du futur".
Bien qu'il n'existe pas de modèle prédéfini, la ville intelligente utilise trois leviers pour améliorer la qualité de la vie : l'inclusion sociale, la "réinvention" des infrastructures urbaines et la révolution technologique. L'association de collectivités France urbaine présente un panorama de quinze smart cities qui tendent vers cet objectif.
Création d'une fondation et d'un label "French Cité", sélection de territoires vitrines, démarche d'open data internationale... : l'adjoint au maire de Lille, Akim Oural, émet vingt préconisations pour essaimer, à l'international, l'expérience de la France dans les villes intelligentes.
Pour la Fédération des industriels des réseaux d'initiative publique (Firip), tous les territoires peuvent devenir "intelligents". Elle a publié fin mai un guide pratique pour aider les collectivités à entreprendre la démarche.
Les pôles de compétitivité d'Île-de-France publient un livre blanc sur les Smart Cities : six recommandations pour rendre la ville plus "intelligente", "efficiente" et "vivable".
Le caractère innovant des projets de ville intelligente met les collectivités face à diverses contraintes qui peuvent être un obstacle à l'innovation.
À l'origine d'un réseau social d'entraide et de proximité entre voisins, la start-up "Mon p'ti voisinage" propose aussi une plateforme collaborative pour favoriser la "ville du partage".
L'AMGFV a été entendue. Le Commissariat à l'Investissement devrait lancer, dès juin prochain, un second appel à projets sur le thème de la Ville numérique. Ce nouvel appel sera dédié aux collectivités contrairement au premier qui ciblait les entreprises et laboratoires de R&D. Dans le même temps, le gouvernement a ouvert le Fonds national pour la société numérique dont l'essentiel sera utilisé sous forme de participation de l'État ou de prêts plutôt que de subventions.
Le gouvernement a annoncé, début mars, le financement de 83 nouveaux projets collaboratifs de recherche et développement, issus de 52 pôles de compétitivité, pour un financement par l'État de 76 millions d'euros.