Un collectif composé d'organisations syndicales et d'acteurs de l'animation proteste contre le projet de réforme de l'encadrement des activités périscolaires, dans la suite de la nouvelle semaine scolaire à l'école primaire.
Le Sénat a adopté vendredi soir un amendement du gouvernement au projet de loi de refondation de l'Ecole ouvrant la voie à la création d'une "école européenne de Strasbourg" de la maternelle au second degré.
Le projet de loi pour la refondation de l'École a été adopté le 15 mai 2013 en commission au Sénat, dans la droite ligne de l’Assemblée nationale le 19 mars 2013.
À Rennes, une trentaine de directeurs d'école publique refusent d'inscrire les élèves afin de manifester leur dépit face à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires en septembre prochain.
Les Assises régionales de l’Éducation Partagée s’inscrivent dans un programme de rencontres organisé dans 8 villes sur tout le territoire du 8 avril au 7 mai 2013, dans le cadre de la nouvelle loi d’orientation et de programmation pour refonder l’école de la République. Celle-ci reconnaît pour la première fois les PEDT et comprend le principe de la réforme des rythmes scolaires.
Selon l’estimation du rapporteur de la commission des Finances du Sénat, Claude Haut, dans un avis sur le projet de loi d'orientation et de programmation sur l'école, la réforme des rythmes scolaires représenterait 167,1 millions d'euros.
Le ministère de l'Éducation nationale a mis en place mardi pour deux ans un comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire, afin d'étudier sa mise en place y compris "dans ses aspects qualitatifs", indique la rue de Grenelle mardi dans un communiqué.
Un rapport d'étape a été publié sur le site du Fonds d'expérimentation pour la jeunesse, le 22 mars 2013. Cette première évaluation a été menée par un comité technique piloté par le FEJ, ainsi que par le comité de pilotage national de l'expérimentation composé de la Dgesco, la Depp, le FEJ, l'Igen, l'UNSS et le CNOSF.
Le ministère de l’Éducation nationale doit le reconnaître : à peine 25 % des écoliers passeront à la semaine de 4 jours et demi à la rentrée 2013. Un chiffre bien en dessous des espérances de Vincent Peillon.
Entre 20 % et 25 % des élèves des écoles primaires publiques renoueront à la rentrée 2013 avec la semaine de 4,5 jours, abandonnée en 2008, selon une estimation du ministère de l'Éducation nationale relevée sur 80 % des communes, publiée vendredi.
Dans le cadre de la nouvelle semaine scolaire dans le 1er degré, à la rentrée 2013, le ministère de l'Éducation nationale a commis une circulaire, parue au BO du 21 mars 2013, pour préciser les objectifs et les modalités d'élaboration d'un projet éducatif territorial (PEDT) mais aussi pour faciliter la coopération entre les collectivités territoriales et les services de l'État.
Les groupes UMP et PCF-PG au Conseil de Paris se sont inquiétés jeudi du financement de la réforme des rythmes scolaires, dont l'application à la rentrée 2013 dans la capitale doit être approuvée lundi par les élus parisiens.
La ville de Brest, qui expérimente depuis 2009 la semaine de 4,5 jours, proposera la gratuité des activités périscolaires qui seront organisées dans ses écoles dès la rentrée prochaine dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, a-t-elle annoncé mercredi.
Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, a annoncé mercredi qu'il installerait "après le 31 mars" un comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires.
Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, a souligné mardi que la réforme des rythmes scolaires, dont il propose l'application dans sa ville dès 2013, se ferait sans augmentation d'impôt.
Le conseil municipal de Dunkerque (Nord), ville dirigée par le socialiste Michel Delebarre, a voté lundi le report à la rentrée 2014 de l'application de la réforme des rythmes scolaires, dans la foulée des décisions de Lille, Lyon et Amiens.
Bien que relégué au second plan par la réforme des rythmes scolaires, ce projet phare de la politique de Vincent Peillon suscite un véritable bras de fer depuis le début de la semaine sur les bancs de l’Assemblée nationale. Les députés viennent à l'instant d'adopter en première lecture le projet de loi pour la "Refondation de l'école de la République" (320 voix pour, 227 voix contre et 13 absentions).
Le maire socialiste d'Amiens Gilles Demailly a annoncé lundi à son tour son intention d'attendre 2014 pour mettre en application la réforme des rythmes scolaires.
Anne Hidalgo (PS), première adjointe au maire de Paris, a indiqué lundi que la capitale appliquerait la réforme gouvernementale des rythmes scolaires "dès 2013", "si on a une majorité" au Conseil de Paris le 25 mars.
La municipalité de Nice, à l'instar de plusieurs autres grandes villes, a décidé vendredi, lors du conseil municipal, de reporter à 2014 l'application de la réforme prévoyant le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, a-t-on appris auprès de ses services.