Même si globalement les esprits sont moins échauffés que sur la réforme des rythmes scolaires dans le 1er degré, les sujets sont importants et ne laissent pas indifférents, à droite comme à gauche. Ainsi les groupes parlementaires de l’UMP et de l’UDI dénoncent ce projet de Vincent Peillon qui « ne réduira ni les inégalités scolaires, ni le nombre d’élèves en grande difficulté » selon eux. Tandis que les députés PS l’ont soutenu avec vigueur, dont la mesure emblématique de la création de 60 000 postes dans l’Éducation nationale en cinq ans, promesse du candidat François Hollande. Quant aux écologistes, ils ont voté « pour », en dépit de leur regret que certains amendements qu’ils avaient proposés pour une plus grande expérimentation pédagogique ou pour la suppression de la notation n’aient pas été votés.