Le caractère innovant des projets de ville intelligente met les collectivités face à diverses contraintes qui peuvent être un obstacle à l'innovation.
Avec les nouveaux modes de vie, les conceptions sur la ville "idéale" s'affrontent. La nature, moins domestiquée, regagne le cœur de la ville et le numérique modifie son organisation.
Un tableau de bord numérique regroupe les données disponibles pour fournir aux agents des statistiques en temps réel et faciliter ainsi le pilotage de la gestion de la ville.
Un consortium d'entreprises menées par ERDF a lancé lundi 7 septembre à Toulouse l'expérimentation auprès de 1 000 foyers toulousains d'un projet de réseau électrique intelligent "unique au monde", qui vise à optimiser l'utilisation d'électricité à l'heure des énergies renouvelables, selon ses initiateurs.
Les ministères de l'Énergie et de l'Économie ont annoncé le 13 avril le lancement d'un appel à projets pour le développement des réseaux électriques intelligents ou "smart grids" dans les territoires.
À l'origine d'un réseau social d'entraide et de proximité entre voisins, la start-up "Mon p'ti voisinage" propose aussi une plateforme collaborative pour favoriser la "ville du partage".
Aménager une ville durable est long, coûteux et difficile. Tout en ayant une approche globale, les élus doivent lancer des actions transversales, par tranches, en partenariat avec les entreprises.
En reliant les objets de notre environnement à internet et aux individus eux-mêmes, "l'internet des objets" favorisera l'émergence de nouveaux services, adaptés aux attentes de chacun et au moment adéquat.
Les villes du futur utiliseront la multitude de données disponibles pour créer des services innovants. Comme Saint-Étienne, qui teste un système de livraison inspiré de l'organisation d'internet...
Les applications mobiles, qui favorisent une "ville connectée", se développent de plus en plus dans les communes. Elles auraient pour vertu d'accroître la productivité des agents.
Avec plus de vingt recommandations, le rapport de Claudy Lebreton encourage le développement du numérique pour tous les territoires : il s'agit de généraliser les expériences et de mutualiser.
Les réseaux électriques intelligents utilisent les technologies pour maîtriser la consommation d'énergie et favoriser de nouveaux usages. Une charte émet de nombreuses recommandations pour les aménageurs.
Lors d’un débat au Sénat, le 12 octobre, Éric Besson a répondu aux élus, inquiets du manque de financement des réseaux à très haut débit. Deux sénateurs déposeront une proposition de loi.
L'AMGFV a été entendue. Le Commissariat à l'Investissement devrait lancer, dès juin prochain, un second appel à projets sur le thème de la Ville numérique. Ce nouvel appel sera dédié aux collectivités contrairement au premier qui ciblait les entreprises et laboratoires de R&D. Dans le même temps, le gouvernement a ouvert le Fonds national pour la société numérique dont l'essentiel sera utilisé sous forme de participation de l'État ou de prêts plutôt que de subventions.
Est-il possible de mener des projets de villes numériques sans y associer les municipalités concernées ? C'est ce que semble penser le gouvernement qui vient de lancer un appel à projets auquel les collectivités locales ne peuvent pas se porter candidates. Les villes peuvent cependant cofinancer les expérimentations et les développements sur le terrain…