Les conditions d’exercice du droit syndical sont fixées par la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 (articles 59, 100 et 100-1) mais elles sont également régulièrement précisées par la jurisprudence. Ainsi, le fait d’entrer ou de tenter d’entrer sans autorisation dans les bureaux vides d’un élu ou d’un directeur de cabinet, pour y déposer des tracts, vient d’être considéré comme ne relevant pas de l’exercice normal de l’activité d’un représentant syndical. Cette circonstance constitue alors une faute disciplinaire éligible à un niveau de sanction du premier groupe.
Texte de référence : Cour administrative d’appel de Paris, 10e chambre, 10 décembre 2013, n° 13PA00509, Inédit au recueil Lebon