Des fautes résultant d’un manquement au respect hiérarchique et au devoir de réserve commises par un agent contractuel occupant l’emploi de directeur général des services étaient de nature à justifier une sanction. Toutefois, compte tenu de la nature de ces fautes, et du fait qu’aucun reproche ne pouvait être imputé à cet agent antérieurement, et alors que les faits reprochés sont intervenus dans un contexte particulier de campagne électorale du maire et d’élection récente de l’agent en qualité de conseiller départemental, la sanction de licenciement sans préavis ni indemnité, la plus lourde sur l’échelle des sanctions, n’est pas proportionnée à la gravité de ces fautes.
Texte de référence : CAA de Douai, 3e chambre – formation à 3, 7 mai 2019, n° 17DA00271, Inédit au recueil Lebon