Selon le syndicat, en cette rentrée scolaire, « les besoins se font criants ». Élèves, parents mais aussi enseignants en seraient effectivement victimes car les missions de prévention indispensables (tant collectives qu’individuelles) ne peuvent s’effectuer dans de bonnes conditions. Si l’on y ajoute les questions d’adaptation à la scolarité pour les élèves atteints de maladie chronique (et qui nécessitent la mise en œuvre de projets d’accueil individualisés), la coupe est pleine et l’urgence se fait cruellement sentir. Le SNMSU réclame que le ministère mette en place de « façon urgente » une « revalorisation statutaire et financière » de la médecine scolaire.