Pour l’enseignement catholique, la théorie du genre « est née d’un féminisme exacerbé ». En réaction, le camp laïque fustige le conservatisme ainsi exprimé. Syndicats et associations revendiquent, au contraire, l’existence pleine et entière de l’éducation à la sexualité à l’École telle qu’elle figure d’ailleurs dans les textes. De ce fait, ils enjoignent le ministre de ne pas céder à ce que le SE-Unsa qualifie de « charge puritaine et réactionnaire ». De son côté, l’enseignement catholique cherche à résister et mobilise ses enseignants en leur faisant « parvenir une liste d’ouvrages théoriques qui leur permette de s’informer sur le sujet ».