Jusqu’ici, la prime annuelle des 30 recteurs était de 19 000 euros. À compter de 2010-2011, cette indemnité évolue et s’oriente vers une rémunération au mérite. Elle est désormais composée de deux volets : une part fixe de 15 200 euros, et une part variable dont le montant pourra représenter 45 % de la part fixe, jusqu’à pouvoir atteindre 6 840 euros. Au total, un recteur pourra donc percevoir jusqu’à 22 000 euros de prime.
Interrogé par les journalistes, le ministère de l’Éducation nationale s’est refusé à tout commentaire. De son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur a affirmé que tout cela était normal. Pourtant, cette rémunération au mérite suscite la polémique au sein de la communauté éducative. Certains considèrent qu’elle est à rebours des messages de restriction liés aux mesures budgétaires pour 2011. D’autres y voient un moyen de pression supplémentaire sur les recteurs, pour les obliger à appliquer la politique du gouvernement en matière de niches d’économies.
Pour en savoir plus :
Les collectivités territoriales et les politiques publiques d’éducation (Diriger et gérer un établissement scolaire)