La première « métropole » de France réunira la communauté urbaine Nice Côte d’Azur et trois communautés de communes : celles de la Vésubie, de la Tinée et des stations du Mercantour représentant 545 000 habitants. Le projet de fusion, défendu par le député-maire de Nice (UMP) Christian Estrosi, avait recueilli un très large assentiment des communes concernées.

Mais Patrick Allemand, chef de file des socialistes locaux, avait fustigé un projet conçu selon lui pour servir les intérêts de M. Estrosi, en le rebaptisant « Estropole ». « À l’heure où beaucoup s’interrogent sur l’intercommunalité, nous nous réjouissons d’être le premier territoire à avoir engagé cette démarche de solidarité et d’unité », a commenté mardi M. Estrosi, dans une déclaration commune avec les présidents des trois communautés de communes.

« Ce bassin de vie entre mer et montagne, entre Baie des Anges et sommets du Mercantour, permettra de développer des solidarités territoriales à grande échelle et de renforcer l’attractivité nationale et internationale de ce territoire d’exception », ont-ils estimé. La métropole devrait notamment faciliter l’accès des communes aux crédits européens.

Une métropole, établissement public de coopération intercommunale (EPCI) créé par une loi de décembre 2010, doit constituer un territoire d’un seul tenant et comporter plus de 500 000 habitants. Par rapport aux intercommunalités existantes, elle récupère trois compétences supplémentaires : la voirie départementale, les transports scolaires et la promotion internationale du territoire concerné.

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