Le juge précise que le texte ne fixe aucun délai précis pour le paiement de cette indemnité. La collectivité d’accueil a de ce fait la possibilité d’opposer la prescription quadriennale (le paiement ne pourra plus lui être réclamé au delà d’un délai de 4 ans).
Il indique également que la collectivité d’origine dispose d’une créance sur la collectivité d’accueil. Cette créance à un caractère obligatoire mais le juge admet qu’un montant nul ne soit pas interdit, sous réserve que l’accord soit conjoint et explicite sur les raisons de ce montant. Lorsqu’une mutation intervient dans les trois ans de la titularisation, les deux collectivités concernées peuvent ainsi décider conjointement que le montant de l’indemnité sera nul.
Texte de référence : Conseil d’État, 3e et 8e sous-sections réunies, 9 mars 2012, n° 354114, Publié au recueil Lebon