Cet article clôt une série de contributions de la troisième promotion des élèves ingénieurs en chef territoriaux, futurs cadres dirigeants des collectivités locales, consacrée à la réflexion prospective post-crise du Covid-19.
Nous l'avons évoqué dans nos précédents billets, les premiers témoignages sur la crise sanitaire ont permis de mettre en évidence des évolutions souhaitables du rôle des organisations publiques locales sur les territoires. La coordination des acteurs du territoire en est une. L'initiative que nous partageons avec vous aujourd'hui en est une illustration.
Rapprocher le secteur privé de la sphère publique et valoriser toutes les démarches et solutions innovantes dans les territoires sont les objectifs de Stéphane Zunino au travers de son émission Territoires 3.0 sur radiovillageinnovation.com, la webradio de l’Innovation.
La MSA et la Cnaf distribuent aux familles fragilisées des produits alimentaires fournis par des agriculteurs en difficulté.
Le conseil régional d'Île-de-France lance un "programme alimentaire régional" avec la Chambre régionale d'agriculture, en finançant l'achat auprès des agriculteurs franciliens de produits agricoles qui seront distribués aux plus démunis, a annoncé mardi 5 mai 2020 sa présidente Valérie Pécresse (ex-LR).
La protection de l'environnement et une agriculture plus raisonnée arrivent en tête des propositions faites par 80 000 participants à une consultation lancée par WWF et la Croix-Rouge, selon un bilan à mi-parcours.
Avec son plan d’actions, SQY soutient l’agriculture locale et les circuits courts en période de confinement.
Pour approvisionner les habitants en produits locaux, la Région Occitanie a lancé un portail Internet rassemblant les producteurs et commerçants alimentaires du territoire livrant à domicile. La mission est double : assurer l’accès de tous à une alimentation de qualité et soutenir l’activité des entreprises alimentaires d’Occitanie.
L'Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) conseille aux futurs maires la création d'un adjoint au maire en charge de l'économie sociale et solidaire.
Alors que les citadins font preuve d'un important désir de nature, la ville ne peut-elle pas créer elle-même une biodiversité originale ? C'est à cette question que s'attachent à répondre un ingénieur des Ponts et Chaussées, une psychologue environnementale et une urbaniste dans un plaidoyer "pour une ville vivante".
Manger bio et local dans les cantines scolaires, "c'est politique". Ce slogan d'un réseau de cantines bio est devenu celui de maires précurseurs qui n'ont pas attendu la loi alimentation (Egalim) pour faire manger sainement, sans surcoût, les enfants de leur commune.
Voulant montrer que l'exemple devait venir d'en haut, l'Élysée a présenté le 12 février 2020 une série de mesures "écoresponsables", avec la promotion des véhicules hybrides, le remplacement des bouteilles en plastique par des gourdes ou la promotion des produits bio.
Infirmière, enseignant ou retraité : à tour de rôle, des habitants se relaient dans la dernière épicerie du centre de Sauxillanges (Puy-de-Dôme), pour empêcher la désertification du bourg.
Mettre du bio dans les assiettes, favoriser les producteurs locaux, éduquer les enfants à bien manger, protéger l'environnement : la restauration scolaire est un puissant levier pour accélérer la transition alimentaire, estime la fondation Terra Nova, qui propose des pistes d'action.
Limiter le gaspillage, acheter des produits bruts, introduire des plats végétariens et nouer des partenariats locaux, telles sont les stratégies des restaurants collectifs pour absorber le surcoût lié au passage à 20 % de produits bio d'ici 2022 fixé par la loi Egalim, selon l'Agence bio.
Depuis vendredi 1er novembre, les cantines scolaires doivent servir un repas végétarien hebdomadaire, une petite révolution silencieuse pour les enfants mais aussi, en cuisine, pour des chefs souvent habitués à traiter les légumes en simple garniture.
La loi Egalim a fixé pour 2022 des objectifs aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics non seulement pour améliorer la qualité et favoriser la distribution de produits locaux et bios dans les restaurants collectifs scolaires, mais également pour lutter contre le gaspillage et contribuer à l’aide alimentaire. Le point sur ces dispositions.
Approvisionnement de la restauration collective, réduction du gaspillage, lutte contre la précarité alimentaire... Le programme national pour l'alimentation 2019-2020 (PNA3), lancé fin octobre, dispose de 2 millions d'euros pour aider les projets alimentaires des territoires.
À Puteaux, les 2 500 demi-pensionnaires décident, avant chaque déjeuner, quelle sera la taille de leur plateau-repas. Le programme "Appétit de moineau, faim de loup" leur apprend à limiter les déchets alimentaires et les éduque à l'alimentation et au goût.
Le collège Pierre-Fanlac de Belvès, en Dordogne, est officiellement devenu vendredi 13 septembre 2019 le premier établissement du secondaire en France labellisé 100 % bio pour sa restauration collective.