Un ministère des Services publics, des adaptations locales favorisées et encore davantage d'association des citoyens : le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) livre jeudi 2 juillet 2020 ses "priorités" à Emmanuel Macron pour l'après-coronavirus.
Plus de soixante présidents de départements de la droite et du centre réclamant un rééquilibrage des pouvoirs face aux régions et à l'État après la crise du coronavirus, estiment que le département est "le bon échelon" pour agir efficacement.
La répartition des compétences entre l'État et les collectivités manque de limpidité pour les Français, selon le CSA qui a enquêté sur la décentralisation pour le compte du Sénat. Des Français favorables à la décentralisation : trois personnes interrogées sur quatre souhaitent la renforcer.
Dans cette rubrique nous vous proposons, chaque vendredi, une synthèse des interviews d'acteurs locaux que nous avons réalisées pendant le confinement pour WEKA. Cette semaine, nous revenons sur un enjeu fort de l'action publique que la crise replace au centre du débat public. Celui de l'articulation entre le niveau central et le niveau local.
Très critique sur l'élaboration et les conséquences de la loi NOTRe, la mission d'information sur l'évaluation de l'impact de la loi NOTRe de l'Assemblée nationale émet vingt-et-une propositions pour améliorer la situation.
Conséquence du "Grand débat", le rôle des maires ruraux a été légèrement renforcé au sein d'intercommunalités parfois très vastes où ils se sentent isolés. Mais la question reste un enjeu de l'année électorale.
Le Sénat et les collectivités territoriales ont affirmé lundi 13 janvier 2020 leur volonté d'accélérer l'élaboration d'un texte de loi sur la décentralisation, pour pouvoir le confronter à celui que le gouvernement doit présenter mi-2020 devant le Parlement.
Le gouvernement a lancé lundi 6 janvier 2020 la concertation nationale pour l'élaboration du projet de loi sur le "nouvel acte de décentralisation", qui doit être présenté mi-2020 devant le Parlement.
Les régions veulent travailler avec le gouvernement dans leurs domaines de compétence et réclament une clarification de leur rôle et de celui de l'État, avant la nouvelle étape de décentralisation annoncée pour 2020.
Des revendications fortes en matière financière et l'incertitude sur la nouvelle étape de décentralisation seront au centre du congrès des présidents de département, qui se tiendra les 17 et 18 octobre à Bourges (Cher).
Édouard Philippe a ouvert mardi 1er octobre 2019 la voie à plus de différenciation des politiques publiques en fonction des territoires, devant les élus régionaux, réunis en congrès à Bordeaux, qui ont aussitôt jugé ses propositions insuffisantes.
La réforme territoriale ayant fait passer en 2016 le nombre de régions métropolitaines de vingt-deux à treize n'a pas permis de dégager les économies escomptées et a produit "peu de gains d'efficience", selon un rapport de la Cour des comptes publié mardi 24 septembre 2019.
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Un projet de loi "décentralisation et différenciation" sera présenté "à la fin du premier semestre 2020" afin de valider de nouveaux transferts de compétences "dans les domaines du logement, des transports et de la transition écologique", a annoncé jeudi 13 juin 2019 Édouard Philippe.
Des services transférés en région, chasse aux "doublons", suppression ou fusion des structures administratives de moins de 100 personnes... L'exécutif prépare une série de mesures de réorganisation de l'administration d'État, selon deux projets de circulaires du Premier ministre Édouard Philippe dont l'AFP a obtenu copie mardi 21 mai 2019.
François Baroin, président LR de l'Association des Maires de France, devait plaider lundi 6 mai 2019 auprès du Premier ministre en faveur de la décentralisation, une "révolution", a-t-il affirmé sur RTL, apte à "aider" Emmanuel Macron à sortir le pays de la crise.
Les trois grandes associations d'élus locaux - régions, départements, communes - appellent à un nouveau "choc de décentralisation", comme "l'un des moyens de sortir de la crise actuelle", dans leurs propositions à l'exécutif à l'issue du grand débat.
La France compte aujourd'hui 34 970 communes. Parmi elles se trouvent 774 communes nouvelles, dont la création s'est accélérée à partir de 2016. La DGCL présente un panorama de ces collectivités nées de la fusion de plusieurs communes, une procédure en marche depuis 2010.
L'Association des Maires de France va lancer à Marseille le 26 septembre, avec celles des régions et des départements, "un grand appel à une relance des libertés locales et une relance de la décentralisation" pour remédier au "mouvement profond" de démission chez les élus, a annoncé le 20 septembre son président François Baroin.
Le gouvernement souhaite que cessent les regroupements d'agents publics au niveau régional, a déclaré mardi 10 juillet Édouard Philippe, en annonçant des "efforts de réorganisation" pour déployer les fonctionnaires "au niveau le plus proche possible" des gens.