L'Assemblée nationale a approuvé lundi les garanties apportées par l'Etat français au processus de démantèlement de la banque franco-belge Dexia, par 49 voix contre 25.
La nouvelle banque des collectivités formée de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et de la Banque postale qui succèdera à Dexia en cours de démantèlement, sera opérationnelle "dans quelques mois", a assuré mardi Nicolas Sarkozy dans la Creuse.
Saint-Étienne, Marseille, Argenteuil, voilà le trio de tête des villes françaises de plus de 100 000 habitants les plus endettées, selon un classement effectué par le Journal du Dimanche dans son édition de dimanche, à partir de chiffres du ministère des Finances.
Le ministre de l'Economie, François Baroin, a indiqué mercredi qu'une reprise par la Caisse des dépôts et la Banque postale de l'activité de prêts aux collectivités locales de Dexia était "la piste la plus sérieuse", estimant qu'une solution pourrait être trouvée dès jeudi.
Le conseil d'administration de la banque franco-belge Dexia, réuni lundi soir, a ouvert la voie à de nouvelles cessions et alliances pour résoudre les "problèmes structurels" qui pèse sur le groupe, et laisse même entrevoir la possibilité d'un démantèlement pur et simple.
La commune de Rosny-sur-Seine (Yvelines), qui a contracté des emprunts bancaires toxiques, a déposé lundi une plainte avec constitution de partie civile contre Dexia Crédit local devant le tribunal de grande instance de Versailles, a-t-on appris de source judiciaire.
Un rapprochement entre la banque Dexia, la Caisse des dépôts et la Banque postale serait à l'étude afin de créer une nouvelle banque destinée au financement des collectivités locales, selon le Figaro de samedi.
Le maire d'Angoulême, Philippe Lavaud (PS), a annoncé mardi avoir assigné la banque franco-belge Dexia devant le tribunal de grande instance de Nanterre pour faire annuler un emprunt toxique de 16 millions d'euros souscrit par la précédente municipalité.