France Stratégie suggère une nouvelle répartition des rôles dans la gestion des déchets des emballages ménagers.
"La Guadeloupe est trop belle pour devenir une poubelle". Depuis plusieurs années, des petits panneaux colorés fleurissent sur l'île, appelant à la propreté, alors que le traitement des déchets ménagers est un problème et que fleurissent les décharges sauvages.
La masse des déchets non dangereux augmente en Île-de-France et les objectifs de réduction de la part allant en incinérateur ou en décharge pourraient ne pas être tenus, avertit vendredi 17 janvier 2020 l'Observatoire régional des déchets d'Île-de-France.
L'organisme de collecte des déchets d'emballages ménagers Citeo a annoncé mardi 30 octobre 2018 un programme d'investissement de 190 millions d'euros pour améliorer le tri des déchets et aboutir, à terme, au recyclage de la totalité des emballages plastiques.
En 2015, le Francilien a réduit ses déchets ménagers de 52 kg sur 15 ans, et de 10 kg par rapport à 2014, selon le rapport annuel de l'Observatoire régionale des déchets en Île-de-France (Ordif).
La gestion des déchets dans la métropole d'Aix-Marseille est une nouvelle fois pointée du doigt dans un rapport de la Chambre régionale des comptes, qui évoque des "coûts trop élevés" et suggère notamment de développer le tri sélectif.
Le recyclage des déchets en France permet d'éviter l'équivalent de 5 % des émissions nationales annuelles de CO2 et d'économiser l'énergie représentant la production d'environ 18 réacteurs nucléaires, selon une étude publiée mercredi 31 mai 2017 par les industriels du secteur et l'Ademe.
La collecte des emballages ménagers a été quasiment stable en 2016 avec 3,3 millions de tonnes (+ 1 %), bien que le tri de tous les plastiques soit possible dans de plus en plus de collectivités, selon le bilan annuel d'Éco-Emballages publié jeudi 20 avril 2017.
Payer sa facture d’enlèvement des ordures ménagères résiduelles en fonction de la quantité de déchets jetés est un levier "très puissant" pour changer les comportements des usagers et améliorer le tri des déchets, selon un avis de l'Ademe publié mardi 29 novembre.
L'Agence métropolitaine des déchets ménagers (ex-Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères de l'agglomération parisienne ou Syctom) est « en sous-capacité de traitement » et « cette situation devrait s'aggraver d'ici 2025 », selon un rapport de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France.
Les futurs plans régionaux de prévention et de gestion des déchets concernent tous les déchets et tous les intervenants sur le territoire. Ils devront planifier certaines actions à six et douze ans.
Les collectivités seront obligées, à partir de mi-septembre, d'adopter un programme de réduction des déchets ménagers et de créer une commission pour élaborer et suivre les actions.
Les résidents ne sont pas seuls à produire des ordures ménagères et assimilées : les touristes et les petits commerces également. Une étude détaillée montre leur impact sur les quantités collectées.
En application du principe pollueur-payeur, le législateur avait prévu dans la loi « Grenelle 1 » du 3 août 2009, de faire financer par les contribuables une partie du service public d'élimination des déchets ménagers. Ainsi la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) et la redevance des ordures ménagères (REOM) devaient intégrer, dans un délai de cinq ans, « une part variable incitative devant prendre en compte » la quantité de déchets produits (art. 46).
Le plan déchets sera finalisé dans les prochains jours. Tour d'horizon de certains objectifs, relayés par Le Journal de l'environnement, qui semblent d'ores et déjà fixés.
Pour atteindre l'objectif de recyclage des déchets d'emballages ménagers de 75 %, le ministre de l'Écologie a actualisé l'aide d'Éco-Emballages aux collectivités et lancé un plan d'actions de 90 millions d'euros.
Collecte, tri, déchetteries, stockage, incinération... La Fédération des villes moyennes a enquêté sur le coût de collecte et de traitement des déchets.
L'Ademe vient de publier son référentiel national bisannuel des coûts du service public de gestion des déchets. Cette étude se fonde sur les coûts réels pour plus de 12 millions d'habitants dans 177 collectivités.
Lunel sensibilise les habitants au tri par une série de télé-réalité qui met en scène des familles locales volontaires. Diffusée sur les réseaux sociaux, elle sera réutilisée pour des débats publics.
La région Aquitaine va consacrer près d'un million d'euros à la recherche et aux applications liées à la géolocalisation indoor (dans des bâtiments), à travers un "laboratoire" étudiant les multiples usages de cette technologie, notamment leur impact sur les modes d'achat.