À l'échelle nationale, le recul du trait de côte menacerait près d'un millier de bâtiments (fourchette haute) dans les cinq prochaines années, selon le Cerema. Un inventaire destiné à nourrir la réflexion du Conseil national du trait de côte – avant le lancement du troisième Plan national d'adaptation au changement climatique dans quelques semaines.
Face aux "fortes vulnérabilités" environnementales auxquelles est exposée la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la chambre régionale des comptes dénonce la position "ambivalente" de la collectivité, entre impératifs écologiques et ambitions économiques, et des mesures "encore trop timides".
Le recul des côtes sous l'effet de l'érosion littorale est un "phénomène naturel" à l'œuvre depuis des millénaires mais dont les conséquences vont être aggravées par le changement climatique, explique Nicolas Bernon, ingénieur en risques côtiers à l'Observatoire de la côte de Nouvelle-Aquitaine.
Jusqu'en 2023, pour financer la compétence Gemapi, les collectivités avaient la possibilité d'instituer une taxe appliquée à tous les contribuables assujettis aux taxes d'habitation, à la taxe foncière et à la cotisation foncière des entreprises. Qu'en sera-t-il en 2024 ?
Au 29 janvier 2024, les intercommunalités reprendront l'entretien et la consolidation de l'ensemble des digues de l'État. Pour autant, sont-elles prêtes à ce transfert ? Deux récents décrets apportent des précisions sur le transfert à venir.
Un vaste débat public s'est ouvert lundi 20 novembre 2023, pour six mois, sur l'usage de la mer en France, dans l'objectif notamment de pré-définir des zones prioritaires d'implantation possible d'éoliennes marines.
L'entretien et la consolidation des quelque 1 500 kilomètres de digues de l'État, qui protègent des millions d'habitants des inondations, reviendra le 28 janvier 2024 aux intercommunalités. Une nouvelle responsabilité que beaucoup d'élus considèrent comme un cadeau empoisonné, faute de moyens supplémentaires pour l'assurer.
Le Conseil d'État a rejeté vendredi 13 octobre 2023 le recours de deux associations d'élus contre une ordonnance fixant les modalités d'adaptation des communes littorales face à l'érosion des côtes, jugeant infondés leurs griefs sur les risques juridiques et financiers qu'elle ferait courir aux communes.
Bretagne, Normandie, Provence-Alpes-Côte d'azur, Occitanie... Toutes les régions côtières observent une érosion de leur littoral : au total, près de 20 % des côtes sont en recul, selon le Cerema. Un décret publié cet été a complété la liste des communes dont le territoire présente une vulnérabilité particulière au recul du trait de côte, établie en 2022.
Le tribunal administratif de Rennes a fixé un délai de quatre mois à l'État pour renforcer la lutte contre les algues vertes en Bretagne dans une décision inédite rendue mardi 18 juillet 2023.
Plus de la moitié des intercommunalités à fiscalité propre ont désormais instauré la taxe Gemapi.
L'État et l'Association nationale des élus du littoral (ANEL) ont signé mi-mars une nouvelle convention pour mobiliser davantage de communes autour de la lutte contre les déchets plastiques.
Le changement climatique plombe-t-il le prix des maisons en bord de mer ? À ce jour, aucunement, selon une chercheuse, qui estime que l'attrait pour le littoral reste plus fort que le risque de submersion, même pour des biens immobiliers menacés à court terme.
Les CRS ne surveilleront pas les plages pendant les Jeux olympiques de l'été 2024. Mais avec la pénurie de maîtres-nageurs, les communes ne pourront pas recruter du personnel pour assurer cette mission. Le 10 février 2023, les États généraux de l'encadrement et de la surveillance dans la filière aquatique ont réfléchi à des mesures visant à y remédier.
La présence sur le littoral de décharges historiques, soumises au recul du trait de côte et à la submersion marine, constitue une menace environnementale majeure, avec le relargage de déchets en mer, notamment plastiques. L'État accompagnera les collectivités pour les résorber.
Favoriser l'écoulement de l'eau, construire des digues, mieux former les populations : une "culture du risque" tous azimuts est nécessaire pour minimiser les dévastations provoquées par les crues brutales sur le littoral méditerranéen, susceptibles de se multiplier à cause du changement climatique.
À Biarritz, un bateau dont l'activité est financée par la ville, écume le littoral chaque jour depuis début juin pour ramasser les déchets plastiques flottants accumulés aux abords de plages prises d'assaut par les vacanciers.
Maître Pierrick Raude, avocat associé Droit et Action Publique au cabinet Rivière avocats, recueille les analyses du Groupement d'Intérêt Public « GIP Littoral 2030 », acteur essentiel de la réflexion stratégique sur les problématiques littorales de Nouvelle-Aquitaine, sur les enjeux du recul du trait de côte et notamment l'ordonnance du 6 avril 2022 qui vient préciser la loi Climat et résilience du 22 août 2021.
L'Association des Maires de France (AMF) a indiqué jeudi 19 mai 2022 avoir saisi le Conseil d'État afin d'obtenir des garanties juridiques concernant l'obligation faite à 126 communes de s'adapter en priorité à l'érosion du littoral aggravée par le réchauffement climatique.
Les 126 communes concernées à court terme par le recul du trait de côte devront adopter des mesures d'aménagement et d'urbanisme spécifiques, notamment établir un plan de prévention des risques littoraux et une cartographie.